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L'assassinat d'un autre dirigeant autochtone en Colombie a été dénoncé
08:38:19
Bogotá, 27 septembre (RHC) L'Organisation nationale autochtone de Colombie (ONIC) a dénoncé vendredi le meurtre d'un autre dirigeant autochtone dans un contexte de violence persistante contre les membres de ces communautés.
#GénocideIndigène, a assassiné un autre indigène Nasa (Marlon Ferney Pacho, dans le département du Cauca, sud-ouest). #NosSiguenMatando et la réponse est le silence complice du gouvernement d'Ivan Duque, a déclaré ONIC à travers son compte Twitter.
En outre, le Conseil régional autochtone du Cauca (CRIC) a noté que, selon certains témoins, quatre hommes lourdement armés sont arrivés sur les lieux sans dire un mot, ont emmené le chef hors de sa maison et lui ont tiré plusieurs coups de feu.
La mort et la discorde continuent de hanter le territoire de Tierradentro (Nxadx Kiwe), qui a à la fois consterné et mis en état d'alerte les autorités autochtones de cette région du Cauca, a-t-il souligné.
Le CRIC a exprimé son rejet de tout acte de violence de la part des groupes armés, d'où qu'ils viennent, qui menace la vie des villageois.
Il a également exhorté le gouvernement et les institutions locales, régionales et nationales à agir " immédiatement pour défendre la vie de nos habitants ".
Les communautés continueront d'unir leurs forces pour défendre la vie et le territoire de chacun d'entre nous qui vivons dans cette région du département. Et de dire que ni notre territoire ni nos peuples ne sont des instruments du conflit social qui se présente dans le contexte colombien, a-t-il fait remarquer. (Source/PL)
À cet égard, Diana Sanchez, directrice de l'Association Minga, a écrit sur Twitter : " Alors qu'Iván Duque et ses hauts fonctionnaires sont à Washington pour mentir sur la paix et les droits humains, un autre dirigeant autochtone a été assassiné.
L'ONIC a récemment souligné que 102 dirigeants autochtones ont été assassinés à ce jour au sein de ce gouvernement (un peu plus d'un an), et 167 depuis la signature en 2016 de l'Accord de paix entre l'État et l'ancienne guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie - Armée populaire.
Cela nous amène à la nécessité impérieuse de réaffirmer la volonté de paix du peuple colombien et l'exigence que le chapitre ethnique soit respecté dans le cadre de l'application de l'Accord, a-t-il souligné.
Il y a quelques semaines, l'ONIC a déclaré une urgence humanitaire en raison de la mort d'autochtones depuis la signature de l'engagement susmentionné.
Nous nous voyons dans l'obligation éthique et politique de déclarer la situation d'urgence humanitaire, sociale et économique dans tous les peuples autochtones de ce pays, a informé l'entité dans une conférence de presse.
sous la direction de Maite González Martínez