Nations unies, 20 septembre (Prensa Latina) Le ministre palestinien des Affaires Étrangères, Riyad al-Maliki, a condamné aujourd’hui les violations et politiques abusives et arbitraires d’Israël, qui se succèdent sans cesse et causent de grandes souffrances à ce peuple arabe.
Intervenant au Conseil de Sécurité de l’ONU, il a souligné que le Gouvernement de Tel-Aviv ne respecte pas les droits du peuple palestinien ni les résolutions du propre Conseil de Sécurité qui reconnaissaient la nécessité de créer deux États qui puissent coexister en paix.
Le mépris des dirigeants israéliens a atteint un tel point qu’ils utilisent la terre palestinienne comme un « cadeau » pour obtenir des voix, a-t-il dit au sujet des récentes déclarations annexionnistes du premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Les autorités de Tel-Aviv veulent piller par la force les terres palestiniennes et déplacer de force la population, a-t-il averti à plusieurs reprises.
«Cela constitue un crime de guerre, Israël est une puissance occupante qui viole ses responsabilités en vertu du droit international », a-t-il souligné.
« Mais ces violations restent impunies et ils se croient au-dessus de toute norme internationale », a dénoncé le chancelier palestinien devant l’inaction du Conseil de Sécurité en raison de l’obstruction de l’un de ses membres : les États-Unis.
Israël a érigé un mur raciste en Cisjordanie, démolit des maisons palestiniennes, empêche mon peuple de se déplacer pour recevoir des soins de santé, attaque des innocents dans la bande de Gaza et ailleurs, a-t-il déploré.
Al-Maliki a remercié la communauté internationale pour son soutien au consensus sur la nécessité de créer deux États : la Palestine et Israël, seule voie vers une paix juste et durable.
Il a également souligné son appui à l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés Palestiniens, qui rend un service important à cette communauté.
Bien que la majorité du Conseil de Sécurité ait rejeté les tentatives d’annexion d’Israël, ainsi que son expansion illégale sur le territoire palestinien et la destruction des biens de ce peuple arabe, les États-Unis ont clairement exprimé leur soutien sans réserve à Tel-Aviv.
L’ambassadrice nord-américaine devant l´ONU,Kelly Craft, a en ce sens évoqué un supposé « parti pris » contre Israël.
À l’heure actuelle, la création et la reconnaissance de l’État palestinien est l’une des tâches en suspens les plus anciennes de l’Organisation des Nations Unies, bien qu’un État israélien existe déjà depuis 70 ans.
Depuis 2012, la Palestine est dotée du statut d’État observateur non membre de l’ONU grâce à une résolution de l’Assemblée Générale, adoptée par 138 voix pour, 41 abstentions et 9 voix contre.
La majorité de la communauté internationale convient que c’est à Tel-Aviv qu’il appartient de mettre fin à la colonisation du territoire palestinien afin de progresser vers la paix et que seule la solution de deux États peut apporter la stabilité dans la région.
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