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Transfert de Lula : nouvel acte de persécution, dénonce le Parti des travailleurs
Brasilia, 7 août (Prensa Latina) Le Parti des travailleurs (PT) du Brésil a décrit aujourd'hui le transfert de l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva de la ville de Curitiba, dans le sud du pays, vers une prison commune à Sao Paulo comme un autre acte de persécution.
Lula ne devrait même pas être emprisonné n'importe où, parce qu'il est innocent et qu'il a été condamné dans une farce judiciaire", indique la note signée par la présidente Gleisi Hoffmann et les dirigeants du parti Paulo Pimenta au Congrès et par Humberto Costa au Sénat.
Dans le mémoire, l'organisation politique souligne que la décision de transférer Lula'est de la responsabilité exclusive de la Surintendance de la Police fédérale du Paraná, qui a demandé la mesure, et du juge de l'exécution criminelle Carolina Lebbos, qui a accueilli la demande sans considérer les arguments de la défense.
Le PT déclare que l'ancien dirigeant ouvrier " n'aurait même pas dû être jugé à Curitiba, puisque l'ex-juge Sergio Moro a admis que son affaire n'impliquait pas des déviations de Petrobras examinées dans Lava Jato ".
La décision de Lebbos caractérise une autre illégalité et un geste de persécution de Lula, lui refusant arbitrairement les prérogatives de l'ancien président de la République et commandant suprême des Forces armées, souligne la communication.
Le Parti des travailleurs exige également que " l'Etat brésilien garantisse les droits et la sécurité personnelle de Lula jusqu'à ce que les tribunaux reconnaissent son innocence, la partialité de la sentence de Moro et l'illégalité de l'arrestation, où qu'elle soit appliquée ".
Depuis le 7 avril 2018, l'ancien président purge une peine de prison politique au siège de la police fédérale à Curitiba, capitale de l'État du Paraná, pour des actes de corruption présumés. Le fondateur du PT nie toutes les accusations.
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