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Les États-Unis poursuivent leur offensive contre le Venezuela avec une nouvelle unité en Colombie
Washington, le 28 août (Prensa Latina) Les États-Unis ont annoncé aujourd'hui l'ouverture d'une unité des affaires vénézuéliennes (VAU) à leur ambassade en Colombie, dans le cadre d'une campagne de pression et d'hostilité contre le gouvernement constitutionnel de Nicolas Maduro.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré dans une déclaration que la VAU sera dirigée par James Story, le dernier fonctionnaire chargé des affaires au Venezuela, et que cette entité sera considérée comme " le bureau diplomatique intérimaire du gouvernement américain au Venezuela ".
Pompeo a ratifié l'appui de l'administration de Donald Trump à Juan Guaidó, député de l'Assemblée nationale déclaré coupable d'outrage, qui s'est proclamé président par intérim du pays sud-américain en janvier dernier et a dirigé en avril une tentative de coup d'État soutenue par Washington.
Selon la déclaration du chef de la diplomatie américaine, la VAU interagit avec le président intérimaire Juan Guaidó, l'Assemblée nationale, la société civile et le peuple du Venezuela.
Le document propose de soutenir " la sécurité et le bien-être du peuple vénézuélien ", sans faire allusion aux nombreuses sanctions économiques imposées par l'administration Trump, dénoncées au Venezuela et à l'étranger pour leur fort impact sur la vie des habitants de la nation sud-américaine.
L'annonce de l'ouverture de cette unité est une nouvelle étape dans la forte offensive lancée par le gouvernement américain pour renverser Maduro, qui a été réélu en mai 2018.
Le 5 août, le chef de la Maison-Blanche a intensifié son attaque contre ce pays en signant un décret exécutif visant à bloquer tous les biens et intérêts appartenant au gouvernement vénézuélien qui relèvent de la juridiction des États-Unis.
Cette mesure autorise également le Secrétaire du Trésor, en consultation avec le Secrétaire d'État, à " imposer des sanctions aux personnes qui apportent un soutien " à l'exécutif de Maduro et restreint l'entrée aux États-Unis des personnes sanctionnées.
Caracas dénonce cette mesure comme une formalisation du blocus économique, commercial et financier imposé par Washington à cette nation.
Selon les experts, les mesures appliquées par l'administration Trump ont causé la mort d'environ 40 000 personnes au Venezuela en 2017 et 2018, avec une réduction de la disponibilité de nourriture et de médicaments et une augmentation des maladies et de la mortalité.
Dans le cadre de sa campagne contre Caracas, Washington n'a de cesse d'attaquer le secteur pétrolier, d'imposer des sanctions économiques aux autorités du pays sud-américain et de faire pression sur les autres pays d'Amérique latine pour qu'ils soutiennent sa position.
À tout cela s'ajoute le fait qu'à la suite du décret exécutif du 5 août, la Major League of Baseball des États-Unis a interdit à ses joueurs affiliés de participer au tournoi d'hiver vénézuélien.
mgt/mar