
La persécution politique contre Correa se poursuit en Équateur
Quito, 5 août (Prensa Latina) La possibilité que l'ancien président Rafael Correa soit jugé par contumace s'ouvre aujourd'hui en Equateur, après que la Cour nationale de justice a fixé à mercredi prochain une audience pour lier les charges dans l'affaire de Corruption.
Aussi connu sous le nom de riz vert, apparaissent à côté de l'ex-président 22 autres personnes, dont l'ex-vice-président Jorge Glas, qui purge sa peine après un processus judiciaire truffé d'irrégularités, selon des dénonciations publiques.
Sont également ajoutés à la liste les anciens ministres Walter Solis et Vinicio Alvarado, la législatrice Viviana Bonilla et quelques hommes d'affaires.
Le ministère public fait état d'une enquête sur les crimes de corruption, d'association illicite et de trafic d'influence, dans le financement supposé illégal du mouvement politique Alianza País (AP), qui a porté Correa au pouvoir pendant la période 2007-2017.
Selon la presse locale, l'annonce de la date de l'audience judiciaire fait suite à la décision de l'Assemblée nationale de rejeter la demande d'un juge de lever l'immunité de la députée Bonilla et la compétence de Correa et Glas.
L'ancien chef de l'Etat - qui réside actuellement en Belgique - a rejeté ces accusations et d'autres, avertissant qu'il est victime d'une persécution judiciaire et politique visant à le faire disparaître sur la carte électorale de l'Equateur.
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