Une semaine d'effervescence sociale débute au Chili

Une semaine d'effervescence sociale débute au Chili
Santiago du Chili, 1er juillet (Prensa Latina) La grève maintenue par des dizaines de milliers d'enseignants au Chili pourrait entrer dans sa cinquième semaine aujourd'hui alors que d'autres grèves dans ce secteur et dans d'autres sont annoncées pour les prochains jours.

Dans le cas de la grève du Collège des Professeurs, qui empêche plus d'un demi-million d'étudiants d'entrer dans les classes, sa poursuite dépend de ce que ses membres décident ce lundi en assemblée après avoir analysé les résultats des conversations des derniers jours avec la Ministre de l'Education, Marcela Cubillos.

La veille, la minsitre menaçait dans des déclarations à la presse de baisses salariales pour ceux qui maintiennent la grève, alors que le président du syndicat, Manuel Aguilar a averti qu'une telle mesure ne ferait qu'aggraver la situation.

Au cours des derniers jours, le conseil d'administration de l'Association des enseignantes et des enseignants et le ministre ont eu de longues discussions pour en arriver à une entente sur une pétition en 11 points présentée par les enseignantes et enseignants, et bien qu'il y ait eu des progrès, certains aspects restent à régler.

Cela a été reconnu par Marcela Cubillos, qui a déclaré que ces questions pourront être abordées plus tard, une fois que les enseignants seront dans les classes.

Mais la crise à laquelle est confronté le ministère de l'Éducation semble être plus large, puisque les fonctionnaires et les travailleurs du ministère ont annoncé pour le 3 juillet une " grève d'avertissement ", qui pourrait être prolongée.

Cela permettrait de relier le personnel du ministère, la Surintendance de l'éducation, le Conseil national des jardins d'enfants, le Conseil national de l'aide scolaire et des bourses d'études et la Commission nationale de la recherche scientifique et technologique.

Le président de l'Association des fonctionnaires du ministère de l'Éducation, Egidio Barrera, a déclaré que l'agence n'a pas joué un rôle moteur en faveur de l'éducation publique et que les mesures qu'elle prend vont dans la direction opposée.

Pendant ce temps, l'Union de la chaîne de supermarchés Leader, appartenant à la transnationale américaine Walmart a ratifié le début d'une grève mercredi, après l'échec des négociations avec la société au cours du week-end.

Dans une déclaration, la direction du syndicat a assuré que la grève avait été approuvée en assemblée par 91 pour cent de ses plus de 17 000 membres.

Pour sa part, le secrétaire général du syndicat, Juan Francisco La Regla, a déclaré qu'il s'agira de la grève la plus importante jamais déclenchée dans le secteur privé, qui entraînera la fermeture d'une centaine de supermarchés à travers le pays.

Les employés exigent de meilleurs salaires en raison de l'augmentation de la charge de travail due à la restructuration de l'entreprise, qui pourrait également laisser plusieurs milliers de personnes au chômage, car ils prétendent que Walmart remplace les travailleurs par des machines.

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source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=287718&SEO=chile-inicia-otra-semana-de-efervescencia-social