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Caracas, le 3 juillet (Prensa Latina) Les Etats-Unis persistent aujourd'hui à violer la Convention de Vienne en refusant au Venezuela la possibilité de nommer la Turquie Etat protecteur de son ambassade à Washington, a dénoncé le Chancelier Jorge Arreaza.
Après la rupture des relations diplomatiques en janvier dernier en raison du lien entre la Maison-Blanche et le coup d'État contre le président Nicolás Maduro, et le départ des diplomates vénézuéliens du territoire américain, une vague d'actions a été déclenchée pour envahir le siège diplomatique, a-t-il souligné.
La réponse des autorités américaines a été que nous n'avons pas accepté d'avoir un accord de protection qui inclurait les archives, les biens, les bâtiments du Venezuela, car ces biens n'appartiennent pas au gouvernement de Nicolás Maduro ", a prévenu Arreaza lors d'une conférence de presse.
En ce sens, le chef des relations étrangères a déclaré que cette décision, les Vénézuéliens vivant dans la nation du nord ne bénéficient pas de la protection de l'ambassade, une action similaire se produit avec les Américains présents dans le pays sud-américain.
Les États-Unis refusent et c'est pourquoi les citoyens ayant la double nationalité ou les citoyens américains vivant au Venezuela ne seront pas protégés par leur gouvernement ici, pas plus que les Vénézuéliens ne seront protégés sur le territoire américain ", a souligné le chef de la diplomatie.
M. Arreaza a également rappelé que Washington avait désigné la Suisse comme protectrice de son ambassade dans le pays bolivarien.
La décision du Venezuela de désigner la Turquie comme pays protecteur - loi établie à l'article 45 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, en vigueur depuis 1961 - a été décrétée après l'entrée illégale des autorités policières américaines à son ambassade en mai.
A cette occasion, un groupe de militants américains protégeant le siège diplomatique a été arrêté arbitrairement.
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