
Les communistes français rejettent l'accord de libre-échange UE-Canada
Paris, le 23 juillet (Presse latine) Le Parti communiste français (PCF) a rejeté aujourd'hui l'accord de libre-échange entre l'Union européenne (UE) et le Canada ratifié par l'Assemblée nationale, qu'il a qualifié d'arme de destruction massive.
Ce pacte, contre lequel tous les députés communistes ont voté mardi, porte atteinte aux droits démocratiques, sociaux et environnementaux ; il va à l'encontre de l'accord de Paris sur la lutte contre le changement climatique et menace l'avenir de notre agriculture, a-t-il averti dans une déclaration.
Selon l'organisation, l'initiative défendue par le gouvernement garantit " la suprématie des grandes multinationales sur les États et les citoyens ", au lieu de faire appel à la coopération et à la solidarité.
Cet après-midi, comme prévu, le parti au pouvoir, La République en marche et ses alliés du Mouvement démocratique ont affirmé leur large domination dans le Bourbon Palace de la capitale, mais avec beaucoup moins de marge que prévu, à l'issue des 266-213 voix.
Selon le PCF, les perdants de l'accord de libre-échange sont les peuples d'Europe et du Canada.
L'exécutif insiste sur le fait que l'initiative connue sous le nom de CETA est économiquement bénéfique, faisant valoir que pendant les presque deux années d'application provisoire a laissé un excédent commercial favorable de centaines de millions d'euros et la possibilité de l'entrée des entreprises françaises sur le marché canadien.
Les opposants attribuent les risques pour la santé et l'environnement, ainsi qu'un impact négatif sur les agriculteurs locaux, à l'accord ratifié aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
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