
Le président Maduro demande la rectification du rapport préjudiciable de la Haut-Commissaire Michelle Bachelet sur le Venezuela
Écrit par Leonardo Ojeda le 12/07/2019. Publié dans Actualités
L'Ambassadeur Jorge Valero, représentant permanent de la République bolivarienne du Venezuela auprès de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à Genève, a remis vendredi la lettre adressée par le Président Nicolas Maduro au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.
Par cette lettre, reçue par la Haut-Commissaire adjointe Kate Gilmore et dont la synthèse a été lue par le diplomate après l'envoi, le président vénézuélien exprime son plus grand et absolu rejet du rapport présenté le 5 juillet dernier par la Haut-Commissaire Michelle Bachelet devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, concernant la situation des droits fondamentaux au Venezuela.
Le chef de l'Etat vénézuélien affirme que le contenu de ce rapport porte gravement atteinte à la dignité du peuple vénézuélien et à la vérité sur la situation des droits humains au Venezuela.
"Malheureusement, il est évident qu'elle n'a pas écouté VENEZUELA. Le rapport en question est une réplique des rapports précédents préparés par son prédécesseur qui, comme l'opinion publique le sait, a orienté sa gestion vers la construction d'un dossier illégal et immoral contre le Venezuela, dans le seul but de criminaliser l'État vénézuélien", souligne le texte.
Le dignitaire vénézuélien souligne également que le rapport est truffé de fausses affirmations, de distorsions et de manipulations dans l'utilisation des données et des sources ; manque d'équilibre et de rigueur, ouvertement biaisé, il présente un panorama déformé de la situation des droits humains dans notre pays.
"Il ne recueille pas les informations et les données fournies par l'État, mais par les matrices médiatiques des manidas imposées par l'hégémonie communicationnelle impériale. C'est un lien dangereux pour l'intervention du Venezuela, il promeut l'impunité d'une opposition qui banalise son mépris de la vie et encourage la commission de coups d'État, de tentatives d'assassinats, de violences et de déstabilisation", souligne la lettre.
Le président Maduro s'interroge également sur la matrice de " crise humanitaire " proposée dans le rapport, " lorsque le gouvernement américain a dépouillé le Venezuela de plus de 30 milliards de dollars de ses avoirs pétroliers à l'étranger, et a bloqué et confisqué plus de 7 milliards de dollars destinés à l'achat de nourriture et de médicaments.
Par ce document, le chef de l'Etat vénézuélien réprouve le contenu du rapport et exige une rectification et une correction immédiates des erreurs "graves", des fausses accusations et des omissions qu'il contient.
"Sachez que le Venezuela continuera à se tenir debout, victorieux, qu'aucun faux rapport, ni agression, ne pourra, avec notre ferme détermination à continuer à être un peuple libre et souverain. Du pays de Bolívar et de Chávez, je vous dis adieu et j'exige une rectification rapide de ce rapport", ajoute la lettre.
source : http://www.minci.gob.ve/presidente-nicolas-maduro-el-camino-siempre-sera-el-dialogo/