/image%2F1031403%2F20180510%2Fob_e8c081_movimiento-comunista-internacional-1.jpg)
L'Uruguay refuse d'appuyer la réélection d'Almagro à l'OEA
Montevideo, le 27 juillet (Prensa Latina) Le gouvernement uruguayen a assuré qu'il n'appuiera pas la réélection de Luis Almagro au Secrétariat général de l'Organisation des États américains (OEA), dont le mandat expire en 2020, selon les médias locaux.
Selon le journal Caras y Caretas, l'administration de Tabaré Vázquez considère qu'Almagro "a perdu les conditions pour exercer ses fonctions".
Le chancelier Rodolfo Nin Novoa, cité par la publication, a déclaré qu'Almagro a fraudé le gouvernement uruguayen et a perdu la capacité de tempérer les différences entre pays.
Almagro, qui était le chancelier de l'ancien président uruguayen José Mujica (2010-2015), a annoncé en décembre dernier qu'il se présenterait à la réélection sur la base d'une pétition émanant de plusieurs pays, dont la Colombie et les États-Unis.
Au cours de son mandat actuel, il a fait l'objet de critiques à plusieurs reprises pour son attachement aux desseins des États-Unis et son éloignement des intérêts réels des peuples d'Amérique latine et des Caraïbes.
En février dernier, l'ancien président de la Communauté des Caraïbes (Caricom), Timothy Harris, a de nouveau demandé au Secrétaire général de l'OEA de s'abstenir de faire des actions et des déclarations en dehors de ses compétences.
Almagro, dans un tweet le 7 février, a suggéré qu'à la Dominique des élections libres et équitables n'auront pas lieu en 2020.
Quant à la crise vénézuélienne, la Caricom a également adressé une lettre à Almagro pour exprimer son rejet de la décision de reconnaître le député Juan Guaidó comme "président intérimaire", en prenant en charge des pouvoirs qui ne lui correspondent pas.
Nous vous écrivons cette lettre pour exprimer notre désapprobation de la position que vous, en tant que secrétaire général, avez adoptée en reconnaissant Juan Guaidó comme président intérimaire de la République bolivarienne du Venezuela. Cette action de votre part, sans l'autorisation des pays membres de l'OEA, est jugée inappropriée ", se questionne Caricom dans le texte.
Les pays de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique ont également critiqué l'attitude d'Almagro à cet égard.
mv/otf