/image%2F1031403%2F20180510%2Fob_e8c081_movimiento-comunista-internacional-1.jpg)
L'ELN remet les accords de dialogue avec le gouvernement colombien à l'ONU
La Havane, 3 juillet (Prensa Latina) La délégation pour le dialogue de paix de l'Armée de libération nationale (ELN) de Colombie a annoncé aujourd'hui dans cette capitale qu'elle a déposé auprès des organisations multilatérales les documents avec les accords des conversations avec le gouvernement national.
Lors d'une conférence de presse, l'ELN a déclaré que ces documents (janvier 2014-août 2018) ont été remis début juin au Secrétaire général du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le dépôt a également été effectué auprès du Comité international de la Croix-Rouge et du gouvernement de la Confédération suisse, et a été partagé avec des pays comme l'Allemagne, la Hollande, l'Italie et la Suède, en plus du groupe des pays d'accompagnement, de soutien et de coopération, selon la déclaration publiée.
De même, on savait que les documents avaient été remis ce mercredi au Vatican.
Au Centre de presse international de La Havane, la délégation de dialogue de l'ELN a réitéré que cette livraison est basée sur la volonté de poursuivre la recherche d'une solution politique au conflit.
En ce sens, l'organisation de guérilla a affirmé qu'elle maintient son engagement à conclure des accords humanitaires et à convenir d'un nouveau cessez-le-feu bilatéral.
Elle a également demandé à l'ONU et aux gouvernements favorables à la paix que la Colombie " assume et préserve cet ensemble d'accords et de progrès accumulés et réalisés avec l'importante participation de la société colombienne ".
Selon l'ELN, ce qui a été signé avec le gouvernement national est un point de départ objectif et utile pour une reprise du processus de dialogue.
Le chef de la délégation de l'ELN, Pablo Beltrán, a réitéré le souhait de son organisation d'un nouveau cessez-le-feu bilatéral afin de créer un meilleur climat pour les pourparlers.
En mars 2016, l'organisation de guérilla a signé l'accord de dialogue de paix colombien avec le gouvernement national.
En janvier de cette année, après un attentat à la voiture piégée contre l'école des cadets de la police générale Francisco de Paula Santander, l'accord a été unilatéralement suspendu par l'administration du président Ivan Duque, qui a activé des mandats d'arrêt contre des membres de la délégation de l'ELN.
jf/ybv