
Déclaration commune du groupe de pays réunis pour la défense de la Charte des Nations Unies et du droit international
Écrit par Liliany Martínez le 22/07/2019. Publié dans Actualités
Nous, représentants des Gouvernements d'Afrique du Sud, d'Antigua-et-Barbuda, du Bélarus, du Burundi, de Bolivie, de Chine, de Cuba, de Guinée équatoriale, d'Iran, du Myanmar, de Namibie, du Nicaragua, de Palestine, de Russie, de Syrie, du Suriname et de Turquie, sommes profondément préoccupés par la situation actuelle qui affecte la République bolivarienne du Venezuela et son noble peuple, en raison, entre autres facteurs, des ingérences extérieures qui ont directement affecté son économie et continuent à lui empêcher de bénéficier régulièrement des ressources financières internationales et de ses marchés commerciaux.
De réaffirmer qu'il appartient au peuple vénézuélien seul de décider souverainement de son destin et de choisir librement son système politique, économique, social et culturel sans ingérence d'aucune sorte d'aucun autre État, dans le cadre de sa Constitution nationale et conformément aux dispositions de la Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre États, conformément à la Charte des Nations Unies, figurant dans sa résolution 2625 (XXXV).
De réaffirmer notre ferme opposition à la promulgation et à l'application illégales de mesures coercitives unilatérales contre la République bolivarienne du Venezuela, qui constituent des violations du droit international et de la Charte des Nations Unies, et d'exiger la levée immédiate de ces mesures comme moyen concret d'atténuer les difficultés socioéconomiques actuelles du pays, conformément aux dispositions de la Charte des droits et devoirs économiques des États que l'Assemblée générale a adoptée le 12 décembre 1974, comme le prévoit la résolution 3281 (XXIX).
Réitérer notre profonde préoccupation et notre ferme rejet des menaces publiques d'intervention militaire au Venezuela, ainsi que d'autres opérations secrètes potentielles qui aggraveraient encore la situation sur le terrain et auraient un impact négatif sur une région qui a été déclarée zone de paix depuis 2014, comme l'augmentation des flux migratoires.
Réitérer notre engagement, en stricte conformité avec les dispositions du Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, à redoubler d'efforts pour promouvoir une solution pacifique à la situation actuelle au Venezuela, notamment par un processus inclusif de dialogue politique entre les Vénézuéliens, sans conditions préalables, afin que le Gouvernement et l'opposition puissent immédiatement parvenir à des accords pour relever les défis pressants qui affectent le bien-être du peuple vénézuélien dans son ensemble. cet égard, nous soulignons que des initiatives telles que le Mécanisme de Montevideo, le Groupe de contact international et les Dialogues d'Oslo devraient être encouragées et appuyées, tout en reconnaissant le rôle que le Secrétaire général de l'ONU, le Saint-Siège et d'autres acteurs internationaux importants pourraient jouer pour atteindre cet objectif.
Nous appelons tous les membres responsables de la communauté internationale, qui partagent les valeurs de la diplomatie pour la paix et qui souhaitent véritablement la stabilité et la prospérité de la République bolivarienne du Venezuela et de son peuple héroïque, à s'associer à cette déclaration et à la signer.
Caracas, le 21 juillet 2019
source : http://mppre.gob.ve/2019/07/22/mnoal-declaracion-conjunta-del-grupo-de-amigos/