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Plus de 150 pressions américaines contre le Venezuela dénoncées
La Havane, 26 juin (Prensa Latina) Le vice-ministre vénézuélien de la Communication internationale du ministère des Affaires étrangères, William Castillo, a dénoncé aujourd'hui dans cette capitale que les Etats-Unis ont pris plus de 150 mesures de pression contre son pays ces cinq dernières années.
Selon le département d'État lui-même, des mesures ont été prises depuis 2014 contre le gouvernement et l'économie, notamment la confiscation d'actifs financiers, la dépossession d'actifs de l'État et le soutien à des actions violentes, a déclaré M. Castillo lors d'une conférence de presse.
Plus de 40 milliards de dollars ont été retenus par une quarantaine de banques internationales, tandis que l'industrie pétrolière, principale source de revenus du budget vénézuélien, a enregistré des pertes d'environ 23 milliards de dollars, a déclaré Castillo au siège de l'ambassade du Venezuela à Cuba.
En conséquence, le Venezuela ne peut refinancer sa dette, accéder au crédit ou effectuer des opérations financières pour l'achat de nourriture et de médicaments, et ses diplomates et fonctionnaires ont été arbitrairement sanctionnés, selon lui.
Castillo a dénoncé la stratégie systématique et consciente du Gouvernement des États-Unis de violer les droits de l'homme de ses compatriotes par des mesures coercitives unilatérales.
Au-delà des problèmes de gestion politique et économique auxquels est confrontée la nation sud-américaine, la crise actuelle y est d'une grande ampleur en raison des sanctions de Washington, a déclaré Castillo, cité par l'Agence de presse cubaine.
Cette attitude du gouvernement américain est sans précédent dans les relations historiques entre Caracas et Washington, qui n'a même pas appliqué de sanctions contre des pays en guerre, comme l'Irak, a déclaré le vice-ministre vénézuélien.
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