Le 11 juin 2019
Les conversations divulguées aujourd'hui après l'enquête des médias américains "The Intercept" montrent, une fois de plus, que l'opération judiciaire dirigée par le juge Sergio Moro, aujourd'hui ministre de la Justice du gouvernement Bolsonaro, avait pour objectif politique d'empêcher le Parti du Travail, avec Lula à sa tête, d'accéder au pouvoir.
Les conversations qui ont fait l'objet de fuites ont révélé que l'actuel ministre de la Justice dirigeait les enquêtes du chef de Lava Jato, Deltan Dallagnol, pour faciliter les condamnations. Ce fait démontre la conspiration entre Moro et ses procureurs, qui viole également clairement le principe de la séparation des pouvoirs entre les juges et les procureurs, consacré par la Constitution et le Code pénal brésiliens.
C'est une preuve supplémentaire que l'affaire "Lava Jato" était un instrument politique utilisé pour forcer le renvoi de Dilma Rousseff, l'emprisonnement de Lula sans preuves et le lancement de Bolsonaro comme "héros anti-corruption".
Le Parti communiste espagnol dénonce que l'affaire Lula est un exemple clair de " Lawfare " utilisée par Bolsonaro avec l'approbation de l'administration Trump pour désarmer illégalement Lula et le PT, un fait que le PCE dénonce depuis l'emprisonnement du président du Brésil.
Pour toutes ces raisons, le PCE exige, une fois de plus, une condamnation ferme de cette assemblée par la communauté internationale, la reconnaissance de Lula Da Silva comme prisonnier politique et de conscience, ainsi que sa libération immédiate.
source : https://www.pce.es/exigimos-la-inmediata-puesta-en-libertad-de-lula/