
Le peuple hondurien dans la lutte contre la privatisation de la santé et de l'éducation : mettre fin à la répression
Le 24 juin 2019
Depuis la fin du mois d'avril, le Honduras est plongé dans une série de protestations menées par la Plate-forme de défense de la santé et de l'éducation contre le régime de Juan Orlando Hernandez, suite à un coup d'État et une fraude électorale commis surtout en 2017.
La police militaire qui a pris le commandement sous les ordres de M. Hernández, qui est protégé par les États-Unis, réprime durement les manifestations.
Suite à cette répression, les premières victimes civiles ont été enregistrées : 3 morts, 29 blessés graves et 41 arrestations.
Ces dernières heures, l'ancien président Manuel Zelaya a dénoncé et rejeté la présence militaire américaine dans le pays et a demandé la démission des commandants des forces armées honduriennes pour avoir permis une attaque contre la souveraineté nationale.
Pour toutes ces raisons, le Parti communiste espagnol exige la fin de la répression contre les manifestations sociales, le retrait de plus de 1 000 personnes des forces armées du Honduras pour avoir permis une attaque contre la souveraineté nationale.
L'Union européenne et le reste de la communauté internationale devraient dénoncer la situation de violence que le régime actuel exerce contre la population civile et exiger une solution démocratique pour le Honduras sans intervention ou tentative de coup d'État de l'administration Trump.