Le Mexique a rejeté la présence des envoyés de Guaidó à l'Assemblée générale de l'OEA

Le Mexique a rejeté la présence des envoyés de Guaidó à l'Assemblée générale de l'OEA

Caracas, 28 juin AVN

Le Mexique et neuf autres pays ont contesté aujourd'hui la présence de l'opposition vénézuélienne à l'Assemblée générale de l'Organisation des États américains (OEA), qui se réunit à Medellín, en Colombie.

Compte tenu de l'accréditation d'une telle délégation, le Mexique a demandé qu'une note de bas de page soit incluse dans le procès-verbal et les documents de la 49e période des sessions de l'Assemblée, indiquant ce qui suit :

"En vertu des incohérences et irrégularités identifiées dans le rapport du Secrétaire général à l'Assemblée générale, qui n'ont aucun fondement juridique et sont contraires aux documents fondateurs de l'OEA, le Mexique se réserve le droit de contester la validité de tous les actes et décisions émanant de l'Assemblée générale, de son Conseil permanent ou de tout autre organe subsidiaire de l'OEA ou touchant les autres organes.

Le Nicaragua, la Grenade, Antigua-et-Barbuda, Saint-Vincent-et-les Grenadines, le Suriname, la Dominique, Trinité-et-Tobago et la Bolivie se sont également prononcés contre la participation d'une délégation de l'opposition vénézuélienne, a indiqué TeleSUR.

Les expressions de désaccord ont eu lieu lors de la première session plénière de l'Assemblée, pour réfuter le rapport du secrétaire général sur les pouvoirs et contester la présence de l'opposition vénézuélienne.

L'accréditation de la délégation de l'opposition a eu lieu après que le gouvernement du Président Nicolás Maduro ait annoncé il y a deux ans son retrait de l'OEA, qui, selon la norme de l'organisation, est entré en vigueur en avril dernier.

Cependant, le 8 février dernier, Juan Guaidó, président autoproclamé responsable, a envoyé une lettre au secrétaire général, Luis Almagro, pour lui demander d'annuler le retrait de son pays.

La participation de la délégation de l'opposition vénézuélienne à l'Assemblée ne constitue en aucune façon la reconnaissance d'un État ou d'un gouvernement par l'organisation, a déclaré l'ambassadrice Luz Elena Baños Rivas, représentante permanente du Mexique auprès de l'organisation hémisphérique.

Baños a rappelé que la Charte de fondation de l'organisation multilatérale ne l'autorise pas à intervenir dans les affaires relevant de la juridiction interne des Etats membres, ni ne lui confère le pouvoir de reconnaître des Etats ou des gouvernements.

source : http://www.avn.info.ve/node/475237