Démarche du KKE contre l'anticommunisme en Pologne
6/11/19 4:17 PM
Une démarche contre l'intensification de l'anticommunisme en Pologne a eu lieu hier à l'ambassade de Pologne à Athènes par une délégation du KKE, conduite par Kostas Papadakis, membre du CC et député européen du parti. La manifestation a eu lieu dans le cadre de la campagne internationale organisée par les partis communistes pour dénoncer la nouvelle campagne anticommuniste et la criminalisation des idées communistes dans le pays, cette fois à l'occasion des modifications du Code pénal.
L'exemple le plus caractéristique est l'amendement à l'article 256 qui interdit l'idéologie communiste et aboutit à l'assimilation répréhensible du communisme au fascisme, en utilisant le terme falsifié de "totalitarisme". En outre, il interdit l'idéologie communiste, les symboles et autres matériels (publications, émissions) et la possession de symboles et autres matériels de ce type, augmentant les peines pour ceux qui n'appliquent pas le code, jusqu'à 3 ans de prison.
La délégation du KKE qui a rencontré Jolanta Wójcik-Niedzielska, conseillère politique et porte-parole de l'ambassade, a condamné les nouvelles persécutions inacceptables contre le PC Pologne, persécutions qui ont commencé plus systématiquement il y a dix ans lorsqu'ils ont tenté une fois encore d'interdire par la loi les symboles communistes. Toutefois, en 2011, à la suite de réactions nationales et internationales, l'interdiction a été abolie par la Cour constitutionnelle.
Par ailleurs, K. Papadakis nous a rappelé qu'en février dernier, après 3 ans et demi de procès, l'acte d'accusation s'est effondré contre les dirigeants et les membres du PC Pologne et son journal "Brzask". Enfin, il a souligné que le KKE et d'autres PC poursuivront leur lutte contre la campagne anticommuniste en Pologne, contre la contrefaçon de l'Histoire. Ils exprimeront leur solidarité envers les communistes polonais en exigeant que les persécutions à leur encontre cessent immédiatement.
Le porte-parole de l'ambassade a simplement fait remarquer que l'anticommunisme et les amendements au Code pénal sont fondés sur l'article 13 de la Constitution qui concerne la "lutte contre le totalitarisme". Bien sûr, cette équation inacceptable du fascisme qui naît et grandit du capitalisme lui-même, avec le socialisme - le communisme et l'URSS, le premier Etat ouvrier qui a contribué de manière décisive à la destruction du monstre fasciste, est la direction principale de l'UE qui tente en vain d'effacer des mémoires populaires l'énorme contribution apportée au XXe siècle par la construction socialiste.
source : http://www.solidnet.org/article/CP-of-Greece-KKE-demarche-against-anti-communism-in-Poland/