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DONALD Trump, l’homme d'affaires devenu président par le vote minoritaire du peuple étasunien - il a obtenu moins de voix populaires que sa rivale Hillary Clinton lors d’élections marquées par un niveau d'abstention élevé – est aujourd’hui confronté une véritable impasse, une de plus du labyrinthe dans lequel son administration s’est engagée

Auteur: Raul Antonio Capote | informacion@granmai.cu

22 mai 2019 17:05:42

DONALD Trump, l’homme d'affaires devenu président par le vote minoritaire du peuple étasunien - il a obtenu moins de voix populaires que sa rivale Hillary Clinton lors d’élections marquées par un niveau d'abstention élevé – est aujourd’hui confronté une véritable impasse, une de plus du labyrinthe dans lequel son administration s’est engagée.

Peu de choses réussissent au président. L'un de ses rêves les plus chers, les négociations sur la dénucléarisation de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), un rêve qui lui a fait chérir les lauriers de la gloire, lui a été enlevé . L' « accord du siècle » a volé en éclats, entre autres, en raison de la mauvaise volonté et de la maladresse du Secrétaire d'État Mike Pompeo et du conseiller à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Bolton. Les dernières déclarations de Bolton sur le sujet ont été qualifiées de « stupides » par le vice-ministre des Affaires étrangères de la RPDC, Choe Son Hui.

Les deux politiciens semblent rivaliser pour voir lequel dit le plus gros mensonge et, surtout, qui le dit en premier. Ils se contredisent, ils se trompent, ce qui a été considéré par le ministre cubain des Relations extérieures Bruno Rodriguez Parrilla, lors d'une conférence de presse au siège de ce ministère, comme un signe de « précipitation et d'improvisation ».

Le 17 avril dernier, Bolton a déclaré devant les restes ignobles Brigade mercenaire 2506 à Miami, « ensemble nous pouvons finir ce qui a commencé sur ces plages ». On ne peut que rire devant une telle bêtise. Sur les sables de la plage de Giron, dans la Baie des Cochons, furent enterrés le mépris, l'arrogance et l'orgueil vain de l'Empire. C'est plutôt la puissance des États-Unis sur le continent qui a commencé à s’effondrer sur cette plage. Ils veulent finir ce qui est commencé ?

LE PARI SUR L'EFFET DOMINO

Trump n'a pas réussi à venir à bout d’ISIS (Daech), et les grands médias de l'Empire n'ont pas réussi non plus à faire avaler aux gens la pilule de la victoire. L'Afghanistan est toujours un bourbier dont ils peinent à sortir, la situation en Irak se complique au fil des jours, l'Iran résiste aux sanctions et aux menaces, et, comme si ce n’était déjà pas suffisant, les erreurs concernant la question coréenne ont permis à la Russie – elle a réussi une manœuvre politique habile –, de prendre de l’avance sur son adversaire yankee en lançant une initiative qui pourrait s’avérer un véritable « accord du siècle ».

Le coup d'État au Venezuela était censé être le « plan salvateur ». L'ambitieux sénateur Marco Rubio, ennemi acharné du peuple cubain, aurait « vendu » à Trump l'idée qu'il pourrait faire d'une pierre deux coups : « Si le Venezuela tombe, Cuba tombe, puis c’est au tour du Nicaragua ». L'effet domino commencerait et Donald entrerait dans l'histoire comme le président ayant réussi l' « impensable ».

Mais nous savons déjà comment s'est terminé le coup d'État orchestré par les champions Yankees. Un autre de leurs rêves qui s’est brisé.

NOUS DEVONS GAGNER, « COÛTE QUE COÛTE »

Gagner coûte que coûte, c’est pourquoi « toutes les options sont sur la table ». Le renversement du président Nicolas Maduro représenterait une « grande victoire politique », son plus grand tour de force. Pour le cercle ultraconservateur de Trump, c'est la grande opportunité historique de réaliser ce que tant de présidents ont tenté et aussi d'obtenir la réélection tant souhaitée.

L'équipe de Trump élabore plan après plan, ils se creusent la cervelle - nous ignorons si cette élite a été choisie ou si elle lui a été imposée, ils ont peut-être un atout dans leur manche, une preuve de certains des « écarts » de Donald. Ils ne peuvent pas perdre au Venezuela, disent-ils, mais la possibilité réelle d'échec hante l'esprit du patron et de ses plus proches collaborateurs.

Pour s’éviter un fiasco inédit, ils resserrent le siège, ils font ce que personne n'imaginait, ils violent toute éthique, toutes les normes, ils sont prêts à aller jusqu'au bout, jusqu'à déclencher une guerre aux proportions inimaginables. Ils font preuve d’une obsession démentielle, agissant contre toute logique.

L'offensive économique contre Cuba et le Venezuela est sans précédent, c'est une agression aux proportions apocalyptiques, infâme dans toute sa dimension et sa signification.

Ils s'attendent à ce que la faim, les maladies et la misère provoquent le désespoir du peuple et à ce que le peuple vénézuélien se révolte contre lui-même et, malgré les leçons de l'Histoire, ils s'attendent à la même chose à Cuba.

« Zéro économie » au Venezuela, tel est le plan de « têtes brûlées » comme Rubio, Pence, Bolton, Pompeo et compagnie, qui souhaitent l’effondrement de l'économie et plonger ce pays dans le chaos. Puis, selon leurs calculs, ce sera au tour gouvernement cubain, l'Île ne pouvant résister à une telle offensive. C’est alors qu’ils procèderaient au « nettoyage » avec leurs canons.

LE LABYRINTHE SE COMPLEXIFIE

Trump est à la croisée des chemins. En bon homme d'affaires, il doit savoir que son meilleur coup est de remonter le temps, que les meilleures affaires sont les deals « gagnant-gagnant », mais aveuglé par l'arrogance et les « mauvais conseils », il insiste pour s’enfoncer dans le labyrinthe, pour avancer la fin, coup après coup, en augmentant la mise sans aucune chance. Il n’échappera jamais à son propre jeu.

Il ne peut pas gagner. Tout au plus recueillera-t-il la poussière du sol baigné du sang de nos deux peuples irréductibles, deux peuples pacifiques quand il s'agit de travailler et de vivre en paix, mais deux peuples de guerriers quand il s'agit de défendre l'honneur et la liberté.

Le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC), Diosdado Cabello, a déclaré que « l'impérialisme approfondit sa phase de désespoir » contre le pays. Le désespoir les rend dangereux, on peut s'attendre à tout de la clique d’incapables qui entoure le président Trump.

Il n'y a rien au-delà du labyrinthe, rien qu’une terre désolée et la honte historique de ceux qui rêvent de priver les autres de leur liberté. S'ils persistent dans cette voie, l'humiliation et la défaite les attendent.
 

source :  http://fr.granma.cu/mundo/2019-05-22/quels-pions-trump-et-ses-conseillers-ont-ils-places-sur-lechiquier-international

Tag(s) : #Trump, #USA, #Cuba, #Venezuela, #RPDC

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