
La Présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies plaide pour le dialogue au Venezuela
Nations Unies, 2 mai (Presse latine) La Présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies, María Fernanda Espinosa, préconise aujourd'hui un dialogue constructif au Venezuela, qui contribue à la compréhension et à l'impact sur le bien-être de la population.
Selon sa porte-parole, Monica Grayley, Espinosa a eu plusieurs réunions avec des dirigeants du monde, tels que ceux de la Communauté des Caraïbes, afin de promouvoir ces négociations.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, insiste également sur la nécessité du dialogue et maintient son offre de bons offices à cet effet, mais l'opposition vénézuélienne rejette toute initiative en ce sens.
Mardi dernier, le président vénézuélien Nicolás Maduro a dénoncé une tentative de coup d'État avec un soutien extérieur, une action menée par le chef d'État autoproclamé, Juan Guaidó, à proximité de la base aérienne de La Carlota à Caracas.
Un petit groupe de membres de la Force armée nationale bolivarienne (une centaine environ) a mené une tentative de soulèvement dans les premières heures de mardi, avec la participation du chef de l'opposition Leopoldo López.
De nombreux militaires impliqués dans l'incident se sont ensuite repentis et ont déclaré avoir subi des pressions et avoir été trompés, d'après des articles de presse.
L'ambassadeur vénézuélien auprès de l'ONU, Samuel Moncada, a porté plainte auprès de la presse accréditée de l'organisation multilatérale et a rejeté le soutien que cette action a reçu des Etats-Unis, de la Colombie, de l'Argentine, du Brésil, du Chili, du Panama et du Paraguay.
Ce qui s'est passé au Venezuela était essentiellement une opération médiatique pour ouvrir les portes à un coup d'État militaire, une intervention et un gouvernement fantoche, parce que Washington considère ma nation comme faisant partie de ses biens, a dit le diplomate.
En fait, dit-il, la seule bouteille d'oxygène dont disposent ces secteurs est l'appui du gouvernement américain.
En ce sens, il a exigé une position plus forte de la part de l'ONU, qui ne devrait pas rester impartiale lorsqu'elle attaque le gouvernement légitime d'un État membre, a déclaré l'ambassadeur.
Il a également rejeté les sanctions et les blocus imposés par les États-Unis à son pays, qui entraînent des sanctions collectives et font souffrir tout un peuple.
Pendant ce temps, le président américain Donald Trump a exprimé par le biais de son compte Twitter officiel son soutien à la tentative de coup d'État au Venezuela et a demandé aux militaires de se joindre à cette action.
De tels signes d'ingérence dans les affaires intérieures d'un pays sont rejetés par un groupe de plus de 60 États membres des Nations Unies, qui se sont unis pour défendre la souveraineté et la Charte des Nations Unies.
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