Nations Unies, 22 mai (Prensa Latina)Le représentant spécial du secrétaire général de l´ONU pour la Libye, GhassanSalamé, a prévenu hier que ce pays est au bord d´une guerre civile qui pourrait conduire à des divisions permanentes.
Selon ce qu´il a manifesté devant le Conseil de Sécurité, « le dommage, qui est déjà causé, tardera des années à être réparé ; et cela uniquement si la guerre se termine maintenant ».
« Les conditions pour les migrants et les réfugiés en Libye étaient déjà terribles avant le conflit (actuel), mais elles sont maintenant bien pires : près de trois mille 400 réfugiés et migrants se retrouvent attrapés dans des centres de détention exposés, ou très proches, des zones de combats », a-t-il averti.
Selon Salamé, les vides de sécurité occasionnés par le retrait de troupes profitent à des groupes terroristes comme Al-Qaeda et l´État Islamique, raison pour laquelle il a demandé aux membres du Conseil de Sécurité d´encourager des actions face à cette situation.
« Les parties en conflit doivent faire taire les armes et s´engager aux côtés de la mission de l´ONU pour garantir un cessez-le-feu total et le retour à un processus politique inclusif », a souligné Salamé.
En plus des combats continus, la capitale de Libye fait en ce moment face à un grave problème concernant la distribution d´eau.
« L´actuelle pénurie d´eau à Tripoli est une préoccupation clé, tout particulièrement en ce moment avec l´augmentation des températures durant les mois d´été », a insisté le porte-parole du secrétaire général de l´ONU, Stéphane Dujarric.
Compte tenu des affrontements en cours, le personnel de maintenance de l´installation hydraulique et d´assainissement a été évacué le mois dernier, réduisant l´approvisionnement à 37 pour cent de la normale.
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