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Lula réaffirme son innocence lors du premier entretien après son arrestation
Brasilia, 26 avril (Prensa Latina) L'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a réaffirmé aujourd'hui son innocence lors de la première interview accordée après son arrestation politique le 7 avril 2018, pour des actes présumés de corruption.
Je suis sûr que je dors tous les jours la conscience tranquille. Je suis sûr que (le juriste Delan) Dallagnol ne dort pas, que (exjuex Sérgio) Moro ne dort pas ", a déclaré Lula aux journalistes Florestan Fernandes Jr. du quotidien El País et Mônica Bergamo de Folha de S.Paulo, qui a obtenu l'autorisation du Tribunal suprême fédéral (STF).
Je sais très bien ce que l'histoire me réserve... et je sais aussi qui sera à la poubelle ", a déclaré l'ancien dirigeant ouvrier, qui ratifie son " innocence, prouvée dans diverses actions.
Il a insisté pour travailler "beaucoup pour prouver mon innocence et la farce montée", mais ce qui l'inquiète le plus en prison est la situation actuelle au Brésil.
Il a expliqué que " beaucoup de gens croyaient que je devais quitter le Brésil, aller à une ambassade, fuir, et j'ai pris la décision que ma place est ici, j'ai tellement d'obsession à démasquer Moro, à démasquer ceux qui m'ont condamné ".
Je resterais en prison pendant 100 ans, mais je ne changerai pas ma dignité pour ma liberté", a fait remarquer l'ancien gouverneur, emprisonné au siège de la police fédérale de Curitiba, capitale de l'État du Paraná, au sud du pays.
Il a reconnu que les épisodes qui se sont produits pendant l'année de détention l'ont rendu très triste, comme lorsque son frère Vavá est mort en janvier et son petit-fils, Arthur Araújo Lula da Silva, sept ans, deux mois après.
Ces deux moments ont été les plus graves", se souvient-il en citant également le décès de l'ancien député Sigmaringa Seixas, décédé à la fin de l'année dernière.
El Vavá est comme un père pour toute la famille. Et la mort de mon petit-fils a été une chose qui, en fait, non, non, non... (pauses et cris). Parfois, je me dis que ce serait si facile pour moi de mourir. Parce que j'ai 73 ans. Je pourrais mourir et laisser mon petit-fils vivre", se lamentait-il.
Elle a dit qu'elle ressent aussi une douleur profonde "quand je vois ces gens qui m'ont condamné à la télévision, sachant qu'ils sont des menteurs".
Sur la scène nationale, il a répondu : "Je ne peux pas imaginer les rêves qu'il avait pour le Brésil" pour voir maintenant la situation telle qu'elle est, sous le gouvernement de Jair Bolsonaro.
Le Brésil est gouverné par une bande de fous, a-t-il dit.
Selon la journaliste Fernandes Jr, l'interview a duré deux heures et le fondateur du Parti des travailleurs était " le Lula habituel ". Il est le même. Quiconque s'attendait à le voir vieilli ou vaincu est frustré. Il a de la fureur et de l'obsession pour prouver son innocence.
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