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Caracas, 26 avril (Prensa Latina) Le ministre de la Culture, Ernesto Villegas, a confirmé aujourd'hui que la Constitution bolivarienne née du référendum du 25 avril 1999 est incompatible avec la condition d' "État Libre Associé" que les États-Unis tentent d'imposer au Venezuela.
" L'empire nord-américain est en train de jeter des friandises au peuple et à la Force Armée Nationale Bolivarienne afin qu'ils tournent le dos à la Révolution et qu'ils installent un État Libre Associé, ou plutôt, dirais-je, "dissocié" au Venezuela", a dénoncé le ministre devant des représentants du Pouvoir Communal.
Analysant l'impact de la victoire du Processus pour une Assemblée Constituante convoqué par le commandant Hugo Chavez en 1999, Villegas a fait remarquer que les personnes qui votèrent alors contre le référendum consultatif sont celles-là mêmes qui aujourd'hui essaient de se défaire du projet proposé par la Constitution vénézuélienne".
Le ministre a également mis en garde contre les intentions du président des États-Unis, Donald Trump, qui est entré en guerre ouverte contre les institutions démocratiques et voudrait les effacer d'un coup de plume, précisément parce qu'elles sont issues du Processus pour une Assemblée Constituante de 1999.
"Les événements de ce mois d'avril 1999 donnèrent naissance à une véritable Révolution. C'est ce qui explique pourquoi, aujourd'hui, le peuple vénézuélien est la cible des attaques brutales du pouvoir impérialiste", a déclaré Villegas.
"C'est grâce à Chavez, l'homme qui a incarné l'idéal de la participation citoyenne, que la conscience politique et le sens réel de la démocratie ont pris racine dans le peuple", a-t-il précisé.
Puis il a rappelé les tentatives répétées des organisations politiques d'opposition auprès de la Cours Suprême de Justice pour ôter à la population toute possibilité de s'exprimer au cours des vingt dernières années.
Pour toutes ces raisons, et afin de mieux comprendre les évènements présents, le ministre de la Culture a exhorté son audience à analyser le passé des citoyens qui se comportent et se sont comportés comme des apatrides.
"L'époque historique que nous vivons n'est pas encore entièrement le résultat d'événements contemporains. Nous pouvons toujours y déceler les échos de la constitution moribonde de 1961; les morts sont en train d'essayer de sortir de leurs tombes et de ramener le Venezuela aux temps passés de la Quatrième République", a expliqué Villegas.
"Le puissant régime impérialiste nord-américain", a-t-il insisté, "craint que la victoire du Venezuela socialiste ne devienne un modèle pour l'humanité, c'est pourquoi il essaie par tous les moyens de porter atteinte à ses avancées".
"Confrontés aux circonstances les plus défavorables, les vénézuéliens résistent et résisteront au-delà de ce qu'attendaient leurs ennemis", a assuré Villegas.
"De ce qu'il va se passer au Venezuela dépend tout ce qu'il va ensuite se passer sur le reste de la planète", a-t-il conclu.
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