Sanction américaine à l'encontre d'une succursale bancaire en Uruguay

Sanction américaine à l'encontre d'une succursale bancaire en Uruguay
Montevideo, 27 mars (Prensa Latina) Le dirigeant de l'Association bancaire uruguayenne (Aebu), Elbio Monegal, a décrit aujourd'hui l'application américaine d'une sanction à la succursale de l'entité Bandes comme une atteinte à la place financière ici.

Monegal, qui préside le secteur financier privé de la corporation, a condamné cet acte comme unilatéral, essayant de faire pression sur le gouvernement légitime du Venezuela, présidé par Nicolás Maduro, "et dans le processus, il nous frappe d'un triple coup".

Il a précisé que Bandes n'a été sanctionnée pour aucune raison technique, mais pour une raison purement politique, puisqu'il s'agit d'une banque qui fonctionne normalement et respecte toutes les règles de la Banque centrale, " elle est très forte, liquide, fait des profits ", et n'a aucune raison technique de l'être.

De l'avis du syndicaliste, l'un des principaux objectifs est de punir l'Uruguay pour ne pas s'être aligné sur la politique d'agression et d'isolement du Venezuela ou la reconnaissance de l'autoproclamé Juan Guaidó comme président.

Il a indiqué que jusqu'à hier, Visa International avait coupé les cartes de crédit et de débit de l'étranger parce que leurs titulaires "se sentent menacés et ne veulent pas prendre de risques", alors que ceux du territoire national étaient opérationnels.

Par suite de la décision du département du Trésor américain, tous les biens et intérêts détenus par Bandes aux États-Unis sont bloqués et doivent être déclarés à l'Office for the Control of Foreign Assets (OFAC).

Les sanctions s'appliquent également à Banco de Venezuela S.A., Banco Bicentenario del Pueblo, de la Clase Obrera, Mujer y Comunas (Venezuela) et aux filiales de Bandes en Bolivie et en Uruguay.

mem/h

source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=265013&SEO=avasallamiento-estadounidense-sancion-a-sucursal-bancaria-en-uruguay