Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU rejette les mesures coercitives unilatérales
Écrit par Leonardo Ojeda le 21/03/2019. Publié dans Actualités
Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (ONU) a approuvé jeudi la résolution annuelle sur les mesures coercitives unilatérales, dont le projet a été présenté par l'Ambassadeur Jorge Valero, représentant permanent de la République bolivarienne du Venezuela auprès de cette instance multilatérale basée à Genève, au nom du Mouvement des pays non-alignés (Mnoal).
Le projet de loi, intitulé "Les répercussions négatives des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l'homme", a été adopté par 27 voix pour, 15 contre et 5 abstentions.
De nouveaux éléments ont été incorporés dans le texte pour renforcer la résolution sur la question adoptée par le Conseil des droits de l'homme l'année dernière et pour réaffirmer la position ferme du Mnoal contre l'imposition de mesures coercitives unilatérales.
L'Ambassadeur Jorge Valero, dans son intervention rigoureuse, a fait référence à la Déclaration politique de New York adoptée le 20 septembre 2017 - lors d'une réunion présidée par le Chancelier vénézuélien, Jorge Arreaza -, à laquelle les ministres des Affaires étrangères des États membres du Mouvement ont donné leur approbation : "Réaffirmer son opposition à l'unilatéralisme et aux mesures coercitives unilatérales imposées par certains États, y compris celles de nature économique, financière ou commerciale qui ne sont pas conformes au droit international, à la Charte des Nations Unies et aux normes et principes régissant les relations pacifiques entre États.
Dans le même ordre d'idées, le diplomate vénézuélien a souligné que l'initiative visait à mettre en lumière les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur les droits de l'homme et le développement, ainsi que sur les relations internationales, le commerce, les investissements et la coopération.
Une victoire pour le multilatéralisme
Le Chancelier de la République bolivarienne du Venezuela, Jorge Arreaza, a célébré l'adoption de cette résolution, qu'il considère comme une victoire pour le multilatéralisme et la diplomatie bolivarienne de paix développée par le gouvernement du Venezuela.
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La résolution adoptée jeudi par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies lors de sa 40e session ordinaire invite tous les États à cesser d'adopter, de maintenir ou d'appliquer des mesures coercitives unilatérales contraires au droit international, au droit humanitaire international, à la Charte des Nations unies et aux normes et principes régissant les relations pacifiques entre États, en particulier des mesures de nature coercitive à effets extraterritoriaux qui créent des obstacles aux relations commerciales entre États.
De même, il engage vivement tous les États à s'abstenir d'imposer des mesures coercitives unilatérales et à les éliminer, ce qui est contraire à la Charte et aux normes et principes régissant les relations pacifiques entre États à tous les niveaux.
Le texte condamne fermement le fait que certaines puissances continuent d'appliquer et de faire appliquer unilatéralement de telles mesures en tant qu'instrument de pression politique ou économique à l'encontre de tout pays.
La résolution exhorte en outre les États à promouvoir et à préserver le multilatéralisme et à prendre les mesures nécessaires pour renforcer la coopération bilatérale, régionale et internationale visant à remédier aux effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur le plein exercice de tous les droits de l'homme.
Le projet a été coparrainé par Baréin au nom du Groupe arabe et par l'Angola au nom du Groupe africain
source : http://mppre.gob.ve/2019/03/21/ddhh-onu-medidas-coercitivas/