L'ambassadeur de Cuba au Pérou nie la présence militaire au Venezuela

L'ambassadeur de Cuba au Pérou nie la présence militaire au Venezuela
 Lima, 15 mars (Prensa Latina) L'ambassadeur cubain au Pérou, Sergio González, a nié aujourd'hui que le pays des Caraïbes compte des milliers de militaires au Venezuela et a souligné qu'il n'y avait dans cette nation sud-américaine que des travailleurs humanitaires civils.

M. González a évoqué le sujet dans un discours prononcé à l'ouverture du colloque " Cuba dans l'histoire " et a souligné que l'offensive américaine contre le Venezuela comprend une campagne médiatique féroce de nature maccartiste, avec des mensonges, comme l'existence supposée d'une armée cubaine dans ce pays.

Nous avons une armée cubaine au Venezuela : une armée de blouses blanches et d'autres professionnels et techniciens. Ils sont environ 20 000, dont la plupart sont des femmes, dans le cadre d'un accord de coopération global, à se consacrer aux services de santé, à l'éducation, au sport, à l'agriculture et à l'alimentation ", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que les deux nations seraient dans leur droit si elles recevaient souverainement des soldats étrangers, ce qui ne pouvait être remis en question, et encore moins parce que de leur part il n'y a jamais eu d'expédition agressive ou interventionniste.

En revanche, poursuit le diplomate, l'armée américaine, qui compte 250 000 soldats dans plus de 800 bases militaires dans le monde, certaines même au Venezuela et une dans le territoire cubain illégalement occupé (Guantánamo).

Il a rappelé que, selon un mémorandum du sous-secrétaire d'État américain Lester Mallory en avril 1960, alors que le peuple cubain soutenait son gouvernement révolutionnaire, le seul moyen pour perdre ce soutien était la guerre économique pour créer "la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement" qu'il applique maintenant au Venezuela.

Il a ajouté que les actions de Washington contre le Venezuela imitent celles dont souffre l'île : sanctions unilatérales, pressions financières et psychologiques, blocus, guerre économique qui dure depuis 60 ans, actes terroristes et interventions militaires directes.

D'autre part, il a cité le journal du révolutionnaire argentin-cubain Ernesto Che Guevara, qui définit l'assaut contre la caserne de Moncada - le début de la phase culminante de la lutte historique cubaine - comme "rébellion contre les oligarchies et contre les dogmes révolutionnaires".

En ce sens, il a souligné le caractère héroïque et créatif de la révolution cubaine qui a triomphé il y a 60 ans, parce qu'elle a brisé une série de dogmes qui considéraient impossible une révolution sur l'île et sa consolidation, à 90 miles des Etats-Unis.

En exposant la situation actuelle de son pays, il a souligné que la nouvelle constitution cubaine vient d'être approuvée " et nous devons consacrer nos efforts à conjurer les menaces nouvelles et croissantes contre la région et notre patrie ".

Il a dénoncé que dans les prochains jours, le gouvernement des États-Unis, en vertu du chapitre III de la loi Helms Burton, autorisera des poursuites judiciaires contre des sociétés cubaines figurant sur une liste établie en 2017.

Il a toutefois averti que les États-Unis continueront d'échouer dans leur empressement à soumettre Cuba par la force et à l'empêcher de construire le socialisme, que le président américain Donald Trump entend éliminer du continent, mais qui a été ratifié par le premier article de la nouvelle constitution cubaine approuvée massivement par référendum.

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source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=261313&SEO=embajador-de-cuba-en-peru-desmiente-presencia-militar-en-venezuela