
Déclarations de solidarité avec les gouvernements progressistes au Pérou
Lima, 22 mars (Presse latine)Le Parti Communiste-Patrie Rouge (PC-PR) et l'Assemblée Nationale des Peuples ont exprimé aujourd'hui leur solidarité avec les gouvernements progressistes harcelés ou menacés par les Etats-Unis, tels que ceux de Cuba, Venezuela et Bolivie.
Le président du PC-PR, Alberto Moreno, a évoqué le sujet dans un discours dans lequel il a analysé la situation nationale et internationale, dans l'acte de lancer la préparation du IXe Congrès national de l'organisation politique, qui aura lieu en août prochain.
Défendre le droit des peuples cubain, vénézuélien et bolivien de décider de leur avenir sans ingérence extérieure est une obligation politique et morale que nous assumons ", a déclaré le dirigeant.
L'Assemblée nationale des peuples, front d'opposition des partis progressistes et des organisations sociales, s'est prononcée sur la situation au Venezuela, rejetant " le chantage politique et idéologique de la droite internationale et du Groupe de Lima ", dans une déclaration sur diverses questions.
En tant que Péruviens, nous avons honte de la position honteuse du gouvernement et de son chancelier, Néstor Popolizio, qui ont renié le principe de non-intervention et d'autodétermination des peuples, " ajoute-t-il.
La déclaration oppose cette politique gouvernementale à la défense digne de ce principe, défendue par le chancelier de l'époque, Raúl Porras Barrenechea, en 1960, lorsqu'il s'est opposé à l'expulsion de Cuba de l'Organisation des États américains (OEA).
Alberto Moreno a également passé en revue les victoires et les avancées intégrationnistes des gouvernements progressistes d'Amérique latine, suivies d'une contre-offensive de l'empire, avec des méthodes telles que les coups d'État dissimulés par la judiciarisation de la politique.
Il a dénoncé que cette offensive contre les gouvernements et les forces progressistes utilisait la judiciarisation de la politique, l'utilisation du pouvoir des médias pour manipuler l'opinion publique, le siège économique du Venezuela et l'achat des politiciens.
Il a évoqué la création de blocs régionaux de droite tels que l'Alliance du Pacifique et Prosur et le retour à l'époque de la politique de " l'Amérique pour les Américains ", qui a fait de l'Amérique latine la cour arrière des États-Unis.
Mais les revers n'indiquent pas que la gauche et le progrès sont terminés et que la droite néolibérale ne garantit pas un avenir meilleur pour la région ", a ajouté le dirigeant.
La preuve en est le désastre économique de l'administration du président Mauricio Macri en Argentine est un exemple et ne sera pas meilleur que la performance de Bolsonao le fasciste au Brésil, a-t-il ajouté.
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