
Le Venezuela redouble de vigilance aux frontières face aux menaces et provocations
Caracas, 22 février (PL) Les autorités vénézuéliennes maintiennent aujourd'hui une vigilance permanente aux frontières en réponse aux menaces de l'opposition pour forcer l'entrée de l'aide humanitaire présumée stockée en Colombie, au Brésil et à Curaçao.
En réponse, le Président Nicolás Maduro a annoncé jeudi la fermeture de la frontière avec le Brésil, ainsi que l'évaluation de la possibilité de prendre la même mesure dans les connexions avec le territoire néo-Granadino, vital pour le commerce et les échanges dans les États frontaliers.
Lors d'une vidéoconférence avec l'état-major de la Force armée nationale bolivarienne, le président a ordonné la cessation de l'échange frontalier avec le Brésil à partir de 20 heures, jeudi, après une déclaration de soutien de ce pays aux plans de l'opposition.
La mesure est présentée deux jours avant la date fixée par l'opposition vénézuélienne, dirigée par le membre du Congrès Juan Guaidó - autoproclamé "président en charge" du Venezuela - pour l'entrée des marchandises envoyées par le gouvernement américain.
En ce sens, Maduro a dénoncé le soutien du président colombien, Ivan Duque, et de la Maison-Blanche pour les actions de pression et de violence, tout en rejetant ces menaces comme un outil de guerre psychologique.
Le président a également indiqué que les relations avec Aruba, Curaçao et Bonaire ne reprendront pas "tant qu'il ne sera pas prouvé qu'ils ne soutiennent pas une attaque contre le Venezuela depuis leur territoire".
Depuis le 19 février, les autorités de Caracas ont signalé la fermeture des frontières maritimes et aériennes de l'État vénézuélien de Falcón avec ces îles.
À cet égard, le vice-président du Venezuela, Delcy Rodriguez, a expliqué que la mesure répond à la décision des nations voisines de "se prêter pour le spectacle de l'aide humanitaire, raison pour justifier une intervention des États-Unis.
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