
Le Venezuela dénonce le nouvel acharnement du président des États-Unis
Caracas, 18 février (PL) Le gouvernement du Venezuela a dénoncé les nouvelles menaces proférées aujourd'hui par le président des États-Unis, Donald Trump, d'intervenir militairement dans le pays sud-américain, en violation flagrante des principes de la Charte des Nations unies.
Par un communiqué du ministère des Affaires étrangères, les autorités de Caracas ont rejeté les déclarations du chef de l'Etat américain, qui a réaffirmé que " toutes les options restent sur la table " en ce qui concerne le renversement de la révolution bolivarienne, comme il le propose depuis le 11 août 2017.
De même, le ministère des Affaires étrangères a répudié que cette fois-ci Trump étendait la menace aux peuples de Cuba et du Nicaragua, en assurant la fin du système socialiste mondial.
D'autre part, le chef de la Maison-Blanche, " étant donné l'échec évident de son programme de coup d'Etat, qui vise à établir un gouvernement fantoche au Venezuela qui garantit le pillage de ses ressources, a maintenant l'intention de donner des ordres aux militaires vénézuéliens de ne pas respecter la Constitution ", affirme le texte.
En ce sens, le document souligne que Washington démontre - une fois de plus - sa faible compréhension de l'esprit de loyauté de la Force armée nationale bolivarienne (FANB), " forgée dans l'héritage de la lutte de Simón Bolívar et de sa courageuse Armée libératrice ".
A cet égard, l'exécutif vénézuélien exige la cessation immédiate de toutes les mesures coercitives et unilatérales appliquées contre lui, qui " constituent un blocus illégal et criminel contre les citoyens ".
Enfin, le communiqué explique à la communauté internationale que toute perturbation de la paix au Venezuela sera la responsabilité du gouvernement suprémaciste des États-Unis et de son président.
De l'Université internationale de Floride, Trump a exhorté lundi la FANB à laisser passer " l'aide humanitaire " et à ignorer ainsi les ordres du commandant en chef de la composante militaire.
Les analystes confirment que l'aide supposée a historiquement été utilisée par les États-Unis comme un outil politique d'intervention.
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source: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=254188&SEO=venezuela-denuncia-nueva-arremetida-del-presidente-de-ee.uu.