Le pétrole vénézuélien derrière les plans agressifs des Etats-Unis
AKEL exhorte le gouvernement à défendre le droit international, la Charte des Nations Unies et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats.
AKEL C.C. Service de presse, 31 janvier 2019
Alors que l'opération d'exécution d'un coup d'Etat au Venezuela et les menaces américaines contre le peuple et le gouvernement du pays s'intensifient, AKEL réitère sa solidarité avec le Venezuela et dénonce les projets d'intervention étrangère. Trump et ses conseillers - après les sanctions, le soutien exprimé en faveur d'un coup d'État et les menaces proférées - sont en train d'élaborer des plans pour une intervention militaire dans le pays.
Que quelqu'un s'identifie ou non politiquement au gouvernement Maduro n'est pas jugé aujourd'hui. Aujourd'hui, la question de savoir si les Etats-Unis et leurs alliés peuvent intervenir dans des Etats souverains, choisir leur gouvernement et leur avenir est décidée. Il a été prouvé en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Yougoslavie que derrière tous les discours américains sur la démocratie et les droits de l'homme se cachent des intérêts géopolitiques, le pétrole et le gaz naturel. C'est ce qui se passe aujourd'hui au Venezuela aussi. Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, s'adressant à "Fox News" avant-hier, a admis d'une manière tout à fait cynique ce qui est en jeu au Venezuela : "....Nous parlons actuellement avec de grandes entreprises américaines. (....) Cela fera une grande différence pour l'économie des États-Unis si les compagnies pétrolières américaines peuvent produire le pétrole au Venezuela ; ce sera bon pour le peuple du Venezuela et pour le peuple des États-Unis."
Nous nous félicitons de l'échec des efforts déployés par les États-Unis pour obtenir le soutien des forces de coup d'État, tant au Conseil de sécurité des Nations Unies qu'à l'Organisation des États américains. L'Union européenne, cependant, avec les déclarations des institutions et des États membres de l'UE, répète les menaces et les ultimatums agressifs lancés contre le Venezuela.
Dans la perspective du prochain Conseil des affaires étrangères de l'UE, nous demandons instamment au gouvernement de la République de Chypre et au ministre des affaires étrangères de ne pas unir leurs forces pour soutenir la ligne d'atout et les autres forces réactionnaires dans l'UE. Chypre doit défendre le droit international, la Charte des Nations Unies et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats. L'histoire moderne de notre pays exige des dirigeants de notre pays qu'ils s'opposent à une tentative de coup d'État qui est un moyen d'intervention étrangère contre un État indépendant et souverain.
source: https://www.akel.org.cy/en/2019/01/30/venezuelas-oil-behind-the-aggressive-plans-of-the-us/#.XFYlqFxKhPY