Aujourd'hui, 27 novembre, alors que Cuba commémore l'exécution de huit étudiants en médecine par les forces d'occupation espagnoles en 1871, que ce message des médecins et du peuple cubains arrive jusqu’au Brésil : nous continuerons à soigner des gens et à sauver des vies, partout où l’on fera appel à notre travail solidaire, mais nous ne mettrons jamais notre dignité en vente
Auteur: Elson Concepción Pérez | internet@granma.cu
27 novembre 2018 09:11:32
Photo: Reuters
Tout était prévu. Comme on dit en « bon cubain » : « C’était joué d’avance ! ». Jair Bolsonaro a reçu les félicitations du gouvernement de Donald Trump pour avoir interrompu la participation des médecins cubains au programme Mais médicos au Brésil. Ce vendredi, il pourra donc donner une accolade au conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, John Bolton.
« Il ne fait aucun doute que notre conversation sera productive et positive au nom de nos pays », a écrit Bolsonaro sur son compte Twitter.
Quelques jours auparavant, la Sous-secrétaire d'État étasunienne chargée des Affaires de l'hémisphère occidental, Kimberly Breier, avait qualifié de « bonne » l’attitude de Bolsonaro à l’égard des médecins cubains.
L'alliance – déclarée – était déjà conclue, et ce n'est pas un hasard si le nouveau président du géant sud-américain a été appelé le « Trump » brésilien.
Personne ne s’étonnera si Washington apporte son soutien à ce personnage, un ancien militaire qui a critiqué la dictature brésilienne pour avoir torturé au lieu de tuer les prisonniers. Il y a des années, les États-Unis furent les principaux promoteurs des gouvernements fascistes qui prirent le pouvoir en Amérique du Sud. On se souvient encore aujourd'hui de l’obscure Opération Condor, orchestrée par la CIA, qui assassina et fit disparaître des milliers de Latino-américains.
Bolsonaro, l'homme qui est maintenant capable de laisser sans médecins et sans couverture sanitaire des millions de ses concitoyens, n'a jamais étudié ne serait-ce qu’une brève Histoire de Cuba et de l'Amérique latine. Il n'a pas été capable de percevoir que les médecins cubains se rendaient dans son pays, non pas pour une rémunération ou pour des avantages, mais pour sauver des vies, pour soigner les malades, quelle que soit la couleur de leur peau ou leur affiliation politique. Mais plutôt pour s’intégrer parmi eux, comme en famille.
Dans les biographies qui apparaissent sur les réseaux sociaux concernant Bolsonaro, il y en a une qui le catalogue de « fou, d’hystérique ». L'homme qui a proposé l'exécution des militants du Parti des travailleurs du Brésil, celui qui a insulté une députée de ce Parti, en affirmant qu' « elle ne méritait pas d'être violée car elle était laide », c'est cet homme-là qui sera président du Brésil à partir du 1er janvier 2019.
Aujourd'hui, 27 novembre, alors que Cuba commémore l'exécution de huit étudiants en médecine par les forces d'occupation espagnoles, que ce message des médecins et du peuple cubains arrive jusqu’au Brésil : nous continuerons à soigner des gens et à sauver des vies, partout où l’on fera appel à notre travail solidaire, mais nous ne mettrons jamais notre dignité en vente.
source : http://fr.granma.cu/mundo/2018-11-27/notre-dignite-ne-sera-jamais-en-vente
Aujourd'hui, 27 novembre, alors que Cuba commémore l'exécution de huit étudiants en médecine par les forces d'occupation espagnoles en 1871, que ce message des médecins et du peuple cubains arrive jusqu’au Brésil : nous continuerons à soigner des gens et à sauver des vies, partout où l’on fera appel à notre travail solidaire, mais nous ne mettrons jamais notre dignité en vente
Auteur: Elson Concepción Pérez | internet@granma.cu
27 novembre 2018 09:11:32
Photo: Reuters
Tout était prévu. Comme on dit en « bon cubain » : « C’était joué d’avance ! ». Jair Bolsonaro a reçu les félicitations du gouvernement de Donald Trump pour avoir interrompu la participation des médecins cubains au programme Mais médicos au Brésil. Ce vendredi, il pourra donc donner une accolade au conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, John Bolton.
« Il ne fait aucun doute que notre conversation sera productive et positive au nom de nos pays », a écrit Bolsonaro sur son compte Twitter.
Quelques jours auparavant, la Sous-secrétaire d'État étasunienne chargée des Affaires de l'hémisphère occidental, Kimberly Breier, avait qualifié de « bonne » l’attitude de Bolsonaro à l’égard des médecins cubains.
L'alliance – déclarée – était déjà conclue, et ce n'est pas un hasard si le nouveau président du géant sud-américain a été appelé le « Trump » brésilien.
Personne ne s’étonnera si Washington apporte son soutien à ce personnage, un ancien militaire qui a critiqué la dictature brésilienne pour avoir torturé au lieu de tuer les prisonniers. Il y a des années, les États-Unis furent les principaux promoteurs des gouvernements fascistes qui prirent le pouvoir en Amérique du Sud. On se souvient encore aujourd'hui de l’obscure Opération Condor, orchestrée par la CIA, qui assassina et fit disparaître des milliers de Latino-américains.
Bolsonaro, l'homme qui est maintenant capable de laisser sans médecins et sans couverture sanitaire des millions de ses concitoyens, n'a jamais étudié ne serait-ce qu’une brève Histoire de Cuba et de l'Amérique latine. Il n'a pas été capable de percevoir que les médecins cubains se rendaient dans son pays, non pas pour une rémunération ou pour des avantages, mais pour sauver des vies, pour soigner les malades, quelle que soit la couleur de leur peau ou leur affiliation politique. Mais plutôt pour s’intégrer parmi eux, comme en famille.
Dans les biographies qui apparaissent sur les réseaux sociaux concernant Bolsonaro, il y en a une qui le catalogue de « fou, d’hystérique ». L'homme qui a proposé l'exécution des militants du Parti des travailleurs du Brésil, celui qui a insulté une députée de ce Parti, en affirmant qu' « elle ne méritait pas d'être violée car elle était laide », c'est cet homme-là qui sera président du Brésil à partir du 1er janvier 2019.
Aujourd'hui, 27 novembre, alors que Cuba commémore l'exécution de huit étudiants en médecine par les forces d'occupation espagnoles, que ce message des médecins et du peuple cubains arrive jusqu’au Brésil : nous continuerons à soigner des gens et à sauver des vies, partout où l’on fera appel à notre travail solidaire, mais nous ne mettrons jamais notre dignité en vente.
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