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Les É.-U. critiqués pour l'élargissement de la liste des entités cubaines soumises à des restrictions
 Washington, 1er novembre (PL) La coalition Engager Cuba, qui défend la fin du blocus américain contre l'île, a critiqué aujourd'hui la décision de Washington d'étendre la liste des entités dans ce pays des Caraïbes aux seuls Américains.

Par une déclaration, le groupe basé dans cette capitale s'est référé au discours prononcé cet après-midi par le conseiller à la sécurité nationale de l'administration de Donald Trump, John Bolton, qui a annoncé que plus de vingt institutions seront ajoutées.

La liste, publiée pour la première fois en novembre 2017, détaille quelque 180 entités prétendument liées au secteur de la défense et de la sécurité nationale avec lesquelles il est interdit aux citoyens américains d'effectuer des transactions financières.

Engager Cuba a fait valoir que cette initiative du gouvernement Trump quelques jours avant les élections de mi-mandat du 6 novembre n'est pas surprenante et qu'elle récompense " une minorité décroissante d'Américains qui restent mariés à une politique ratée qui remonte à plus de 50 ans ".

Bien que Bolton ait l'intention de présenter de telles mesures comme un acte de solidarité avec le peuple de l'île, le président d'Engage Cuba, James Williams, a estimé que de nombreux hommes d'affaires du secteur privé de ce pays des Caraïbes dépendent de leurs liens avec les États-Unis pour prospérer et croître.

L'allongement de cette liste est une autre gifle pour les entrepreneurs cubains, dont les restaurants, Airbnbs et d'autres services ont souffert au cours de l'année écoulée du déclin de la confiance des voyageurs et des investisseurs américains ", a-t-il dit.

Selon M. Williams, l'interruption des échanges commerciaux avec ces entités nuit au secteur privé cubain et révèle une incompréhension fondamentale du système économique du pays voisin.

Il est ironique, a-t-il dit, que le gouvernement prenne des mesures drastiques sous prétexte de " protéger les droits de l'homme " à Cuba, mais en même temps, il loue le président élu extrémiste du Brésil, Jair Bolsonaro.

Il a estimé qu'une telle mesure montre au monde la fausse nature de la politique américaine en matière de droits de l'homme, " à un moment où la confiance de nos alliés est déjà affaiblie ".

Le discours de M. Bolton cet après-midi a eu lieu le jour même où l'Assemblée générale des Nations Unies a une fois de plus apporté un soutien retentissant à la résolution présentée par l'île contre le blocus économique, commercial et financier que les États-Unis lui ont imposé il y a plus de 55 ans.

Selon divers sondages, la plupart des Américains sont en faveur de la fin du siège, tandis que de nombreux secteurs économiques veulent des liens commerciaux plus étroits avec la nation antillaise et l'élimination des restrictions de voyage qui empêchent les citoyens de ce pays de visiter librement.

agp/mar
source: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=225119&SEO=critican-a-ee.uu.-por-ampliar-lista-de-entidades-cubanas-restringidas

Tag(s) : #Cuba, #USA

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