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Les élections plongent les Brésiliens dans une guerre des chiffres
Brasilia, 2 octobre (PL) Les élections générales déjà imminentes, dont le premier tour aura lieu dimanche prochain, plongent aujourd'hui les Brésiliens dans une guerre incontrôlable de chiffres déclenchée par les scrutins successifs d'intention de vote.

Contrairement aux tendances consolidées, les deux derniers sondages donnent un avantage majeur à l'un des candidats à la présidence (l'extrême droite Jair Bolsonaro), a noté le Brasil Actual Network, se référant aux recherches des instituts brésiliens de l'opinion publique et des statistiques (Ibope) et RealTime Big Data.

Selon Ibope, qui a interrogé 3 010 électeurs dans 208 municipalités les 28 et 29 septembre, Bolsonaro, du Parti social libéral (PSL), a 31 pour cent des intentions de vote par 21 pour cent du candidat présidentiel du Parti du travail (PT), Fernando Haddad.

L'échantillonnage précédent effectué par cette institution, dont les résultats ont été publiés le 24 septembre, a montré que Haddad était le seul à avoir augmenté dans la préférence de l'électorat, atteignant le soutien de 22 % des personnes interrogées, tandis que Bolsonaro est resté ancré à 28.

Après ces deux présidences, selon Ibope, les candidats du Parti démocratique du travail (PDT) Ciro Gomes (11 %), du Parti social-démocrate brésilien (PSDB), Geraldo Alckmin (8) et du Réseau pour la durabilité, Marina Silva (4) apparaissent.

Entre-temps, l'enquête RealTime Big Data, commandée par la chaîne de télévision Record, comble l'écart entre Bolsonaro et Haddad, avec 29 % et 24 % des intentions de vote, respectivement.

Ciro Gomes (11), Alckmin (7) et Marina Silva (5) sont la deuxième étape parmi les 14 aspirants à occuper le Palais Planalto à partir du 1er janvier 2019.

Pour sa part, le journal numérique Brasil 247 a souligné mardi l'évaluation de l'agence de notation des risques S&P Global, selon laquelle une éventuelle élection de l'ancien capitaine de l'armée bolssonarienne serait mauvaise pour le scénario économique du Brésil.

Le qualificatif souligne que, contrairement au représentant de l'extrême droite, le candidat petista n'est pas un " outsider ", donc battre le premier d'entre eux augmente le risque d'incohérence ou de retard dans les choses qui devraient être faites après les élections.

En ce qui concerne les résultats de ces deux derniers sondages, le journaliste Josías de Souza a souligné dans son blog que la performance de l'aspirant PSL défie toute logique.

Tous les présidents - a-t-il souligné - ajustent leurs discours et leurs tactiques. Pas Bolsonaro. Ses (rares) idées restent inébranlables et sa prédication n'a pas été altérée, même après l'attaque au couteau subie lors d'un acte de campagne et qui le maintient convalescent.

Il a également commenté que "sans structure, à bord d'un parti de location, avec huit secondes ridicules dans le calendrier électoral, celui-ci a été imposé aux vieux tisserands de l'artisanat politique", raison pour laquelle, perdant ou gagnant, il est consolidé comme le principal phénomène politique depuis Fernando Collor.

mgt/mpm

source: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=215682&SEO=elecciones-sumergen-a-brasilenos-en-una-guerra-de-numeros

Tag(s) : #élections, #brésil

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