Mexique, 31 octobre (PL) Le Sénat de la République mexicaine s'est prononcé en faveur de l'élimination du blocus exercé par le gouvernement des États-Unis contre Cuba qui a commencé en 1962 et qui est aujourd'hui renforcé par le gouvernement du président Donald Trump.
Soutenue par les bancs de la Chambre haute du Congrès, l'approche appelle le Sénat américain à cesser la politique de siège économique, financier et commercial contre l'île voisine.
Une déclaration tout aussi pertinente a été faite par le Congrès de Mexico, qui a souligné les dommages causés au peuple cubain, malgré les efforts du gouvernement de l'île, qui applique des politiques de développement social inclusives.
C'est ce qui s'est produit lorsque Cuba a présenté à l'Assemblée générale des Nations Unies une initiative dans laquelle elle demande à Washington de mettre fin définitivement à la pratique du blocus, qui, selon elle, constitue le principal obstacle au développement économique et social de la plus grande des Antilles.
L'initiative souligne également le caractère illégal et extraterritorial des sanctions et des peines appliquées par Washington à l'encontre des pays tiers pour leurs liens avec La Havane.
Ce sera la vingt-sixième fois que la proposition cubaine sera mise aux voix, avec un soutien international croissant, au point que seuls les États-Unis et Israël ont voté contre en 2017.
Le président mexicain Enrique Peña Nieto, lors de sa comparution devant la 73e Assemblée générale des Nations Unies à New York en septembre, a demandé " de mettre fin au blocus commercial et financier de Cuba et de trouver une solution par le dialogue et la négociation ".
La fin du blocus apportera des avantages à l'ensemble de la région, a déclaré le président dans son dernier discours devant le Forum mondial.
arc/trou
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