Nations Unies, le 29 octobre (PL) Cuba a réitéré aujourd'hui sa volonté de coopérer avec les organes et institutions des Nations Unies liés aux droits de l'homme qui sont universellement applicables et non discriminatoires, ainsi qu'au dialogue avec ces organes.
S'exprimant devant la Troisième Commission, le représentant du Ministère cubain des affaires étrangères, Alejandro González, a souligné que tout type de dialogue doit être fondé sur le respect mutuel, l'acceptation de l'égalité souveraine et la reconnaissance du droit de chaque peuple à choisir son système politique.
Cuba réaffirme son engagement à promouvoir la coopération internationale dans le domaine des droits de l'homme et souligne qu'une plus grande priorité devrait être accordée à la résolution de problèmes tels que l'extrême pauvreté, l'analphabétisme, le manque d'accès à la santé, à l'éducation et à l'alimentation, entre autres, a-t-il dit.
Le comportement exemplaire de l'île en matière de droits de l'homme nie les manipulations telles que celles effectuées par la délégation des États-Unis, qui est un exemple d'une approche arrogante et conflictuelle qui ne contribue en rien à la promotion et à la protection des droits de l'homme, a-t-il souligné.
Le diplomate cubain a rappelé que les États-Unis n'avaient pas la moralité voulue pour donner des leçons en matière de droits de l'homme alors qu'ils pratiquaient systématiquement la torture, la détention et la privation arbitraire de liberté.
C'est le cas, par exemple, de la base navale de Guantánamo, territoire illégalement occupé par les États-Unis pour le peuple cubain, a-t-il ajouté.
Il a également évoqué le meurtre et les mauvais traitements infligés aux Afro-Américains par la police américaine, le meurtre de civils par ses troupes d'intervention et d'occupation, la montée des idées suprémacistes, la discrimination raciale, la xénophobie et l'emprisonnement des enfants migrants.
M. Gongález a également réitéré le rejet par Cuba de la certification des pays au moyen de listes unilatérales telles que celles publiées par les États-Unis sur les violations présumées des droits de l'homme.
Ces pratiques sont contraires au droit international et à la Charte des Nations Unies et ne visent qu'à justifier des actes d'agression et des mesures coercitives unilatérales contre les pays en développement.
Les pages d'opprobre écrites par les États-Unis sur les droits de l'homme contiennent les bombes atomiques larguées à Hiroshima et Nagasaki, les guerres d'agression et de conquête, les enlèvements d'êtres humains, les camps de concentration où se pratique la torture et les exécutions extrajudiciaires à l'aide de drones, a-t-il dit.
Cuba condamne les agressions de ce type et, en particulier, le blocus économique, commercial et financier imposé par Washington à l'île depuis plus de 50 ans, mécanisme qui constitue une violation des droits humains de tout un peuple, a-t-il souligné.
En outre, le diplomate a souligné que les organes de défense des droits de l'homme ne devaient pas laisser de place à la manipulation et à la politisation, et que les responsables ne devaient pas non plus appliquer les réglementations d'une manière subjective, biaisée, sélective et manipulée, a-t-il souligné.
L'un des moyens d'éviter ces problèmes, a déclaré le représentant cubain, est de parvenir à une représentation géographique équitable et véritablement diversifiée des membres de ces organes.
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