Sous la pression des États-Unis, les débats du Conseil de sécurité se concentrent sur le Nicaragua.

Sous la pression des États-Unis, les débats du Conseil de sécurité se concentrent sur le Nicaragua.
Nations Unies, 5 septembre (PL) Sous la pression des États-Unis, le Conseil de sécurité de l'ONU se penche aujourd'hui sur la situation au Nicaragua, tandis que certains membres de l'organe refusent que la question soit discutée à ce stade.

La veille, le programme de travail présenté par la délégation des États-Unis présidant le Conseil en septembre n'avait pas fait l'objet d'un consensus et plusieurs pays s'étaient opposés à l'inclusion de réunions consacrées au Nicaragua et au Venezuela, car ils ne les considéraient pas comme une question qui affectait la sécurité internationale.

La Chine, la Russie, la Bolivie et l'Éthiopie ont refusé de tenir une session sur le Nicaragua : aborder la question au Conseil de sécurité ne fera que miner les efforts de paix dans ce pays d'Amérique centrale, ont déclaré ces représentants.

D'autres, comme la Guinée équatoriale et le Koweït, ont également exprimé des réserves et noté que ce n'est pas le moment de discuter de la question, ainsi que l'Iran.

Malgré l'opposition de plusieurs membres du Conseil, les États-Unis ont décidé de poursuivre leur programme de travail, même s'il n'a pas été adopté par consensus, comme il est d'usage dans l'organe des 15 membres.

Ce mercredi, sous le thème de la coopération entre l'ONU et les organisations régionales de paix et de sécurité, le Conseil de sécurité se concentrera ensuite sur le Nicaragua.

La semaine précédente, le gouvernement de Managua avait rejeté un rapport du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme sur les manifestations au Nicaragua du 18 avril au 18 août, le qualifiant de partiale.

Selon les autorités, ce rapport prend comme référence les informations publiées par des médias défavorables et d'autres sources, avec des informations qui sont censées être vraies sans avoir fait l'objet d'une enquête et d'une vérification préalable.

Ils ont également réitéré la dénonciation du fait que les conspirateurs n'ont pas respecté le droit à la vie, à l'intégrité personnelle, à la libre circulation, au travail, à la santé, à l'éducation et à la sécurité des citoyens en général, ainsi que l'économie.

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source: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=207607&SEO=bajo-presion-de-ee.uu.-consejo-de-seguridad-debate-sobre-nicaragua