La Russie, la Chine et la Bolivie critiquent les politiques de Trump à l'ONU

La Russie, la Chine et la Bolivie critiquent les politiques de Trump à l'ONU
Nations unies, 26 septembre (PL) La Russie, la Bolivie et la Chine ont critiqué aujourd'hui au Conseil de sécurité des Nations unies les États-Unis pour divers aspects de la politique étrangère de Washington, en particulier sa sortie du pacte nucléaire avec l'Iran.

Lors d'une intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le président bolivien, Evo Morales, a condamné la stratégie unilatérale et ingérente de l'administration américaine.

Chaque fois que les États-Unis envahissent des pays, lancent des missiles ou financent des changements de régime, ils mènent une campagne de propagande au nom de la justice, de la liberté, de la démocratie, des droits de l'homme ou pour des raisons humanitaires, a dit le dignitaire.

Il a souligné que la Maison-Blanche ne s'intéresse pas au multilatéralisme, sinon elle ne se serait pas écartée de l'Accord de Paris sur le changement climatique ou du Pacte mondial sur les migrations.

Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a défendu la continuité de l'accord nucléaire avec l'Iran.

Le Chancelier russe a affirmé que l'Iran respecte strictement son engagement et a mis en garde contre les conséquences négatives de la sortie des Etats-Unis du Plan d'action général, l'accord faisant référence au programme nucléaire du pays persan.

cet égard, il a souligné que le démantèlement du pacte représentait un risque pour la paix mondiale et allait à l'encontre des efforts de dénucléarisation dans la péninsule coréenne.

Il a également mis en garde contre la détérioration de la situation au sein de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques à la suite de ses verdicts sur les attaques présumées contre la Syrie avec de telles armes.

Entre-temps, le chancelier chinois, Wang Yi, a rejeté toute accusation infondée contre son pays peu après que le président Donald Trump eut fait remarquer que Pékin s'immisçait dans les élections partielles américaines.

Nous n'acceptons aucune accusation infondée contre la Chine et nous demandons à d'autres pays de respecter cela", a déclaré le diplomate lors d'une réunion.

La réunion a été convoquée par Trump dans le cadre de l'exercice par les États-Unis de la présidence mensuelle du Conseil, dans le cadre du débat de haut niveau de la 73e session de l'Assemblée générale.

A l'ouverture de la réunion, Trump a accusé le géant asiatique d'interférer avec les élections de novembre prochain, arguant qu'il ne veut pas d'une victoire pour son parti (républicain).

Ils ne veulent pas que nous gagnions parce que je suis le premier président à défier la Chine sur les questions commerciales ", a déclaré le président sans apporter de preuve et dans le contexte d'une guerre tarifaire qui a déchaîné contre ce pays.

Il a également utilisé le conclave pour réitérer ses allégations contre la Syrie concernant l'emploi présumé d'armes chimiques dans ce pays arabe.

rgh/rob

source: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=214198&SEO=rusia-china-y-bolivia-critican-en-la-onu-politicas-de-trump