
Cristina Fernandez demande au monde militant de ne pas l'accompagner à la cour.
Buenos Aires, 2 septembre (PL) Après avoir été convoquée à nouveau demain pour une enquête judiciaire, l'ex-présidente argentine Cristina Fernández a demandé aux militants de ne pas l'accompagner et de mettre leur énergie à aider ceux qui ont des difficultés.
Demain, je vais au tribunal de Bonadío pour la septième fois. Tu sais, ne te mobilise pas. Mettez votre énergie à défendre l'université et la santé publique, la science et la technologie et à aider ceux qui ont des difficultés, qui ne sont malheureusement pas peu nombreux dans notre pays aujourd'hui ", a-t-elle déclaré dans un message sur son compte Twitter officiel.
L'actuelle sénatrice de la province de Buenos Aires a été convoquée par le juge antik, comme Bonadío est connu pour toutes les affaires contre elle, pour témoigner dans l'affaire de pots-de-vin présumés dans les travaux publics pendant son administration.
Le juge la rappelle maintenant aux tribunaux de Comodoro Py, après avoir étendu la période de l'enquête à toute la période de l'administration de son mari, l'ancien président Néstor Kirchner, et à la sienne, c'est-à-dire non pas entre 2008 et 2015, mais à partir de 2003.
L'ancienne gouverneure est accusé de faire partie d'un réseau qui recueille des sacs d'argent sous forme de pots-de-vin en échange de travaux publics.
L'enquête sur le paiement présumé de pots-de-vin est fondée sur une déclaration de l'ex-femme du chauffeur de Roberto Baratta, un ancien fonctionnaire du ministère de la Planification, qui a remis au tribunal les documents dans lesquels l'employé (Oscar Centeno) aurait noté le transfert d'argent.
S'il manquait quelque chose pour consacrer l'utilisation du pouvoir judiciaire comme élément de persécution politique en Argentine, c'est bien cette cause ", a déclaré l'ancienne présidente il y a quelques jours lors d'une intervention au Sénat, où les raids sur trois de ses propriétés ont été approuvés.
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