
Pas d'accord en vue, les universitaires argentins marchent aujourd'hui.
Buenos Aires, 30 août (PL) Sans accord salarial en vue avec l'Exécutif et les chômeurs il y a quatre semaines, les professeurs d'université argentins, soutenus par plusieurs syndicats et étudiants, marcheront aujourd'hui pour de meilleurs salaires et contre les coupes budgétaires.
Après plusieurs heures de dialogue la veille, il n'y a pas eu d'accord entre le gouvernement et les enseignants qui ont ratifié une autre grève le 1er septembre et aujourd'hui vont sortir dans les rues de Buenos Aires et de diverses parties du pays pour se battre pour plusieurs de leurs revendications.
Hier, les syndicats universitaires et le gouvernement ont convenu de déplacer la négociation à un quatrième intermédiaire jusqu'à vendredi, mais les enseignants ont ratifié leur décision d'aller protester du Congrès au Palais du Pizzurno, siège du ministère de l'Éducation, pour rendre leur lutte visible dans les rues.
Bien que l'on ne sache pas encore quelle sera la meilleure offre, les enseignants ont déclaré que les progrès du gouvernement étaient très importants, puisque c'est la première fois depuis mars qu'ils ont supprimé le plafond salarial de 15 %, mais ils ont averti qu'ils n'accepteraient pas 20 % parce qu'il est encore insuffisant.
Les membres des différents syndicats de ce secteur ont contre-offert aux autorités éducatives 30 pour cent, plus une clause de déclenchement, pour ajuster leurs salaires affectés par l'inflation, ce qui est proche de ce chiffre et qui augmentera apparemment un peu plus.
Le ministre de l'Industrie, Alejandro Finocchiaro, a dit à la presse qu'il y a des " restrictions économiques " que les professeurs d'université devraient " comprendre ".
Plus de six syndicats d'enseignants qui rassemblent des milliers d'enseignants seront dans la rue et ont dit au gouvernement qu'il ne s'agit pas seulement d'une augmentation de salaire, mais aussi de la " crise budgétaire " à laquelle sont confrontées les institutions publiques à travers le pays.
Environ 60 universités se sont retrouvées sans enseignants depuis le 6 août. La protestation a inclus diverses mesures de force telles que des classes publiques ouvertes dans certains centres et sur la Plaza de Mayo, des stations de radio ouvertes et des assemblées d'étudiants.
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