Les mesures américaines influent sur le retrait de Total d'Iran
Téhéran, 20 août (PL) Les pressions commerciales et économiques américaines ont influencé l'annonce faite aujourd'hui du retrait de la compagnie pétrolière française Total de ses opérations en Iran.
Le ministre du pétrole du pays, Biyan Namdar Zangane, a déclaré lundi que la compagnie française avait officiellement quitté le pays.
Cette décision a été prise parce que Washington a annoncé qu'il imposera des sanctions aux entreprises qui font des affaires avec cette république islamique.
Les déclarations ont été publiées par l'agence Shana, dans laquelle le fonctionnaire a déclaré que Total a officiellement abandonné le contrat de développement de la phase 11 de South Pars.
Il a également indiqué que l'entreprise se retirait du contrat depuis plus de deux mois.
Par ailleurs, le titulaire a indiqué que le processus de remplacement de Total par une autre entreprise est en cours.
Total a signé l'accord en juillet 2017 avec Petropars, filiale de la NIOC (Iranian National Petroleum Company), qui représente 19,9 % du projet, et la CNPC (China National Petroleum Corporation), qui représente les 30 % restants.
Cet accord portait sur le développement de la phase 11, la dernière section restante du champ gazier de South Pars, le plus grand champ gazier du monde pour cet hydrocarbure.
Zangané a opportunément déclaré que si Total se retire du projet, il sera remplacé par la société chinoise, portant sa participation à plus de 80 %, contre 30 % actuellement.
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