Le Nicaragua estime que 197 personnes sont mortes à la suite du soulèvement terroriste.

 Managua, 7 août (PL) Le gouvernement nicaraguayen a confirmé aujourd'hui que 197 personnes sont mortes entre le 19 avril et le 25 juillet à la suite d'une tentative de coup d'État, et a dénoncé les manipulations politiques qui ont eu lieu dans ce contexte.

Lorsqu'un rapport détaillé sur le nombre de morts au cours de cette période a été publié lors d'une conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères Denis Moncada a précisé que 253 autres vies ont été abrégées à la suite d'activités criminelles communes, d'accidents de la circulation et d'autres causes.

Le ministre des Affaires étrangères a soutenu que certaines organisations de défense des droits de la personne et les médias additionnent ces décès comme s'ils avaient tous été causés par la tentative de coup d'État.

A cet égard, il a averti que ceux qui participent à cette manipulation cherchent à promouvoir une plus grande perception de l'instabilité et de l'insécurité au détriment du gouvernement et du peuple nicaraguayens.

D'après le rapport présenté par la Police nationale, en coordination avec les autres branches de l'État, sur le nombre total de victimes signalées à la suite des événements violents, 191 étaient des hommes et 6 étaient des femmes.

Managua a également enregistré le plus grand nombre de décès avec 84, suivie de Masaya avec 25, Carazo (24) et Matagalpa (13), tandis que d'autres villes et communes ont rapporté entre 11 et 1.

En ce qui concerne le nombre de décès par mois, le rapport indique que le mois de juin a été le plus sanglant avec 56, suivi de juillet avec 50, avril (46) et mai (45).

Moncada a souligné que le sang versé par les frères nicaraguayens à la suite de la tentative de coup d'État est la responsabilité de ceux qui n'aiment pas la paix, la stabilité, la sécurité et la prospérité du peuple.

Ces statistiques désignent ceux qui ont encouragé, exécuté et dirigé ces actions terroristes sanglantes dans le but de changer de façon inconstitutionnelle le gouvernement démocratiquement élu de réconciliation et d'unité nationale ", a-t-il dit.

A son tour, il a réitéré que les 253 victimes d'activités criminelles communes et d'autres causes ont été ajoutées sans les différencier, dans le but de diffamer et de discréditer le gouvernement du Président Daniel Ortega.

Cependant, le ministre des Affaires étrangères a souligné que la manipulation de l'information basée sur de fausses nouvelles a été rapidement rejetée par le peuple nicaraguayen.

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