Israël est le filleul du nucléaire américain au Moyen-Orient.
Téhéran, 30 août (PL) Le fait qu'Israël possède la bombe atomique est peut-être l'un des secrets les plus mal gardés de la politique internationale, bien que son parrain, les États-Unis, dirigera évidemment ses attaques contre l'Iran.
Malgré le tumulte du président américain Donald Trump contre l'accord nucléaire de Téhéran avec six puissances mondiales, ce n'est pas le pays perse qui a introduit ces armes de destruction massive au Moyen-Orient, mais Israël.
La République islamique a signé le Traité de non-prolifération - qui interdit la production d'armes nucléaires - et le régime de Tel-Aviv ne l'a pas fait.
Le Premier ministre israélien Benjamin Nentanyahu est déterminé à discréditer la nation perse en organisant un spectacle basé sur la présentation de quelque 100 000 documents volés à l'Iran pour montrer que Téhéran ment.
Netanyahu a voulu condamner l'Iran pour avoir trompé les puissances occidentales et les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), malgré le fait qu'à 10 reprises les experts ont constaté que les Iraniens respectaient les termes d'un accord signé en 2015.
Ce traité oblige le pays perse à ne pas enrichir l'uranium au-delà de 3,67 % et le surplus est envoyé à la Russie, l'un des signataires de l'accord, dont les États-Unis sont partis en mai dernier.
Israël a menti aux experts de l'AIEA quand, dans les années 1960, il a installé une fausse salle de contrôle à la centrale de Dimona et a caché son objectif réel d'acquérir la bombe atomique, selon le journaliste Seymour Hersh dans son livre The Samson Option (1991).
Depuis qu'elle a été réalisée, la politique israélienne a été claire : ni confirmer ni nier.
Israël a commencé à étudier les questions nucléaires peu après 1948 et, avec l'appui de la France, a commencé à construire secrètement un réacteur nucléaire et une usine de retraitement à la fin des années 1950.
Alors qu'on soupçonne qu'il a construit sa première bombe nucléaire dans les années 1960, une confirmation publique a été donnée par Mordechai Vanunu, un technicien nucléaire israélien qui a révélé les détails du programme de Tel Aviv à la presse britannique en 1986.
Israël dispose actuellement d'environ 75 à 400 ogives, avec la possibilité de les lancer à partir d'avions ou de sous-marins.
Pendant la guerre des Six Jours en 1967, l'Égypte était sur le point d'utiliser un engin nucléaire en dernier recours contre l'Égypte, selon un article paru dans le journal politique en ligne des États-Unis.
Le journal était basé sur le Woodrow Wilson Center qui a publié les témoignages du général israélien Itzhak Yaakov, qui a révélé les efforts de Tel Aviv pour avoir son premier engin nucléaire.
En mai 1967, selon le texte, face à une menace sans précédent de l'Egypte et d'autres voisins, Israël a assemblé deux bombes atomiques rudimentaires pour la première fois, et le gouvernement israélien et le haut commandement militaire ont développé un plan pour le faire exploser dans la péninsule du Sinaï.
De cette façon, a estimé Tel-Aviv, un message dissuasif a été envoyé à ses ennemis.
Le plan, appelé Opération Samson, prévoyait que l'appareil soit déplacé par hélicoptère jusqu'à une montagne à 20 kilomètres de la base militaire égyptienne d'Abu Ageila, où une équipe assemblerait l'appareil et le ferait exploser, ajoute le journal.
Yaakov a déclaré que si l'opération avait été menée à bien, l'éclair nucléaire aurait été visible à travers les déserts du Sinaï et du Néguev.
Le matin du 5 juin 1967, les responsables de l'opération Samson étaient en état d'alerte maximale, attendant d'activer l'engin nucléaire.
Mais peu avant midi, lorsqu'on a appris que l'armée de l'air israélienne avait détruit une grande partie des avions militaires égyptiens, ils ont rejeté le plan et démantelé l'opération.
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source: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=206304&SEO=israel-es-el-ahijado-nuclear-de-ee.uu.-en-medio-oriente