
Des tueurs présumés traduits en justice au Nicaragua
Managua, 17 août (PL) Les auteurs présumés du meurtre d'un militant du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) ont été traduits aujourd'hui devant les tribunaux nicaraguayens, rattrapés par les crimes commis pendant le coup d'État raté.
Ce vendredi à Managua, l'audience initiale a été tenue contre cinq personnes accusées du meurtre de Jorge Gastón, entre autres crimes tels que blessures, port illégal d'armes à feu et tentative d'homicide, dans le contexte de la vague de violence déclenchée le 18 avril dernier dans le pays. Gastón, 30 ans, a été abattu le 25 mai dans la région d'El Quebracho de la municipalité de Boaco (centre), où il vivait, selon les informations fournies par les autorités judiciaires lors de l'audience.
Le même jour, six autres personnes, également partisans du FSLN, ont été blessées à la suite d'un attentat perpétré par des groupes qualifiés ici de terroristes, qui se trouvaient dans un barrage routier dans le département susmentionné.
C'est ce qui s'est produit lorsque des militants sandinistes ont essayé de sauver des femmes qui ont été attaquées par des criminels dans la jonction de Boaco.
Selon les rapports du gouvernement, les Sandinistes ont été victimes d'assassinats, d'attaques, d'enlèvements, de tortures et de viols entre avril et juillet, lorsque 197 personnes ont perdu la vie à la suite de la tentative de coup d'État.
L'exécutif a reproché aux groupes politiques internes et externes, ainsi qu'à des éléments de la criminalité transnationale organisée, d'orchestrer une spirale de violence, dans le but de détruire l'économie nationale et de changer le gouvernement légitime du président Daniel Ortega.
Ces dernières semaines, plusieurs procédures judiciaires ont été ouvertes contre des personnes accusées de terrorisme, entre autres crimes, alors qu'une grande partie de la population réclame justice et réparation pour les victimes.
ode/lla
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