
PCE / UJCE / 19 juil 2018
Dans une semaine marquée par les mobilisations, le 19 juillet, le secteur textile tient une journée de grève après plusieurs jours de négociation de la convention collective du secteur sans parvenir à un accord qui améliorera les conditions de travail de la main-d'œuvre.
Cet accord concerne plus de 90.000 travailleurs et 6.500 entreprises dans toute l'Espagne, même s'il ne fait aucun doute que la précarité absolue est évidente dans les régions de Valence, de Catalogne et de Galice où la présence des entreprises est plus importante.
Il ne faut pas oublier que l'industrie textile ne permet pas actuellement des salaires d'un peu plus de 800€ par mois, ce qui, sans aucun doute, reflète un symptôme de précarité absolue. Comme dans de nombreux secteurs, dans les emplois occupés principalement par des femmes, en l'occurrence dans l'industrie du vêtement, la précarité a de nouveau le visage d'une femme.
L'écart salarial avec d'autres secteurs masculins détermine également un écart dans les prestations et les pensions futures. Le PCE dénonce l'alliance entre le capitalisme et le patriarcat, qui élimine tout projet présent et futur d'une vie digne pour les travailleurs du textile, ce que nous luttons pour inverser.
Cette situation est la cause principale de la grève et, par conséquent, il y a un manque d'entente dans la négociation de la convention collective.
Une autre revendication autour de laquelle la grève tourne est la réduction de la journée de travail, dans le but d'établir une journée de travail équitable dans tous les quarts de travail.
Le PCE et l'UJCE appellent l'ensemble de la classe ouvrière à faire preuve de solidarité avec la grève, ainsi qu'à assister aux manifestations qui auront lieu dans tout l'Etat.
Des salaires décents pour une vie décente
source: http://www.pce.es/secretarias/secmundodeltrabajo/pl.php?id=6336