Genève, 26 février (Prensa Latina) Le ministre des Relations Extérieures du Venezuela, Jorge Arreaza, a aujourd´hui dénoncé les agressions des États-Unis et de l´Europe contre son pays, puis a qualifié d´inadmissible l´ingérence étrangère dans les affaires internes de la nation sud-américaine.
Durant une intervention lors de la 37ème session du Conseil des Droits de l´Homme de l´ONU dans cette ville, le chancelier a critiqué les mesures unilatérales de Washington contre le gouvernement du président Nicolas Maduro, ainsi que la guerre médiatique destinée à détruire l´image du Venezuela.
« En 2017, Donald Trump nous a menacé d´une intervention militaire, a imposé des sanctions illégales pour porter préjudice à notre économie et notre peuple, puis a financé des actions terroristes qui ont couté des vies humaines, provoqué de la douleur et des dommages non quantifiables », a-t-il assuré.
Il a également condamné les déclarations du secrétaire d´État nord-américain, Rex Tillerson, qui a appelé au renversement, « par n´importe quelle voie », du gouvernement légitime du Venezuela.
« Tillerson a appelé à réaliser un coup d´État, mais nos Forces Armées ont immédiatement répondu. Il a de plus avancé que Washington ne reconnaitra pas la volonté de notre peuple, qui sera exprimée lors des élections présidentielles du 22 avril, et ce sans prendre en compte le fait qu´il n´a aucun pouvoir pour reconnaitre, ou non, les résultats de ce scrutin », a-t-il affirmé.
Arreaza a dénoncé le dangereux scénario créé par les États-Unis grâce à l´extorsion politique et économique d´autres nations ainsi que par le financement depuis la Maison Blanche d´initiatives destinées à faire croire en l´existence d´une crise humanitaire au Venezuela ; laquelle serait ensuite utilisée comme prétexte pour une occupation.
Il a d´autre part indiqué que des experts de l´ONU publient des rapports sans fondement sur son pays et qu´ils sont basés sur des « sources étranges, et ce sans n´avoir jamais visité le pays, ni même sollicité une information officielle ».
Le chancelier a également demandé au Conseil des Droits de l´Homme d´éviter de céder face aux pressions de puissants États, et a rappelé que sa nation souffre depuis plusieurs décennies du harcèlement de ceux qui prétendent s´approprier de son pétrole et d´autres ressources naturelles.
Puis le diplomate a signalé que « le thème des droits de l´homme est régulièrement utilisé par des pays ambitieux et belliqueux pour justifier des guerres et des interventions ».
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