« Pour battre le fer, il faut un marteau bien solide », a indiqué le président chinois Xi Jinping, lors de sa première présence avec les nouveaux membres du Comité permanent du Bureau politique du Comité central (CC) du Parti communiste chinois (PCC). Depuis ces cinq dernières années, le PCC a renforcé la gestion rigoureuse de l'ensemble du Parti, en pourchassant fermement « les tigres et les mouches ». Cette stratégie, face à 89 millions de membres du PCC, est sans précédent. Tout cela a contribué à une amélioration constante du fonctionnement du Parti, de la vie politique et des mœurs de la société. Au début 2017, la série télévisée « Au nom du peuple » a été fortement suivie en Chine. Cette série sur la lutte contre la corruption a été diffusée sur la chaîne de télévision par satellite de la province du Hunan, une chaîne très populaire chez les jeunes. Depuis le premier épisode, le taux d'audience, ainsi que la réputation de « Au nom du peuple » ne cessent de monter. Elle est devenue un phénomène social, qui a fait le buzz chez les Chinois à l'étranger, et même parmi les médias étrangers. La raison pour laquelle la série « Au nom du peuple » est aussi populaire, c'est que le PCC a intensifié la lutte pour l'intégrité dans les rangs du Parti et la lutte contre la corruption depuis son 18e Congrès national. Le 15 novembre 2012, à l'occasion de sa première conférence de presse devant les médias chinois et internationaux, le président chinois Xi Jinping a annoncé, au nom de la nouvelle équipe dirigeante, une gestion rigoureuse de l'ensemble du PCC et la lutte contre la corruption: « Dans le nouveau contexte, notre Parti est confronté à de nombreux défis sérieux, et il existe de nombreux problèmes pressants au sein du Parti qui attendent d'être résolus, en particulier des problèmes tels que la corruption, le fossé avec la population, le formalisme et la bureaucratie. Il faut les résoudre avec beaucoup d'efforts. Le Parti doit être vigilant, parce que pour battre le fer, il faut un marteau bien solide. » En une dizaine jours, le CC du PCC a lancé huit recommandations pour améliorer le style de travail au sein du Parti. Le renforcement de la gestion rigoureuse de l'ensemble du Parti a ainsi commencé. Le 6 décembre 2012, l'ancien secrétaire adjoint du Comité du Parti pour la province du Sichuan, Li Chuncheng, a été le premier à chuter. Après le 18e Congrès national du PCC, plusieurs fonctionnaires de haut niveau, tel que Zhou Yongkang, Bo Xilai, Guo Boxiong et Ling Jihua ont été sanctionnés en vertu de la loi. Fin 2016, la Commission centrale de contrôle de la discipline de Chine avait mis en examen 240 dirigeants aux échelons intermédiaires, dont 223 personnes ont été sanctionnées, et 105 envoyées à la justice. Ce chiffre a battu un nouveau record en Chine. Pourquoi le PCC insiste-t-il pour lutter contre la corruption ? « Le peuple chinois nous a confié le pouvoir, nous devons donc nous sacrifier pour notre Parti et notre patrie. Faisons ce que nous devons faire, en n'ayant pas peur de vexer les autres. Si nous tolérons les corrompus, le peuple chinois nous en voudra » , c'est ce qu'a indiqué le président chinois. En cinq ans, le fonctionnement du Parti et la vie politique en Chine se sont beaucoup améliorés. Selon un sondage lancé par le Bureau chinois des statistiques, le taux de satisfaction des Chinois à propos de la lutte du PCC pour l'intégrité et contre la corruption est passé de 75% avant le 18e Congrès à 92,9% après. Au fur et à mesure du renforcement de la gestion du Parti, le CC du PCC a fait cette année une nouvelle évaluation de la situation actuelle. Le 6 janvier 2017, lors de la 7e session plénière de la 18e Commission centrale de contrôle de la Discipline du PCC, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la lutte contre la corruption avait progressé de façon irrésistible, et que la vie politique au sein du Parti présentait un nouveau visage: « Après quatre ans d'efforts, le système législatif au sein du Parti et son style de travail se sont beaucoup améliorés. L'objectif anti-corruption est quasiment atteint, et le système anti-corruption a progressé. Il faut un processus qui prend du temps pour renforcer la gestion du Parti. Donc nous approfondissons pas à pas, avec l'art de bien faire les choses et de réussir. »
source; http://french.cri.cn/621/2017/08/14/444s520826.htm |