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Nations-Unies, 21 juillet (PL) Des organismes des Nations-Unies ont mis en garde de l'impact dévastateur, sur la population du Yémen, de la violence et de l'épidémie de choléra qui touchent ce pays de la péninsule Arabique.


Selon l'Office du Haut Commissaire de l'ONU pour les Droits de l'Homme, 13 609 victimes civiles du conflit entre le Gouvernement et les rebelles de la tribu Huti, dont 5 021 mortelles, ont été enregistrées depuis mars 2015.

Une crise renforcée par le début des bombardements anti-insurgents d'une coalition menée par l'Arabie Saoudite.

Le porte-parole de l'organisme de l'ONU, Rupert Colville, a estimé que « ces chiffres sont certainement bien plus importants ; certains estiment le nombre de pertes humaines à plus de 11 mille personnes ».

L'Organisation Mondiale de la Santé a pour sa part informé qu'entre le 27 avril et le 19 juillet de l'année en cours, 368 207 cas suspectés de choléra et 1 828 décès dus à l'épidémie ont été reportés.

Selon l'ONU, chaque jour, plus de 5 mille personnes tombent malade en présentant des symptômes de diarrhée aiguë ou de choléra. Il est également précisé que près de 80 pour cent de la population, plus de 21 millions de personnes, a besoin d'une aide humanitaire.

En plus du choléra et de d'autres maladies, des millions de personnes font face à un réel danger de famine dans ce pays appauvri où le conflit armé a aggravé la situation de la population.

Ce même organisme des Nations-Unies a signalé qu'il recueille des informations au sujet de l'attaque aérienne mortelle réalisée le 18 juillet dernier, à Taiz au Yémen, par la coalition dirigée par l'Arabie Saoudite.

Rupert Colville a précisé à la presse que « nos représentants sur place sont au travail. Des entretiens à des témoins ayant fuit la localité de Taiz pendant le bombardement ont été réalisés. Ces derniers assurent que le raid a détruit un logement improvisé dans lequel s'abritaient trois familles ».

« Toutes les personnes présentent au moment des faits ont perdu la vie. Le nombre de victimes est d'au moins 18, dont 10 enfants », a-t-il lamenté.

Il a précisé que les trois familles étaient bien enregistrées en tant que déplacés, avant de rappeler que « ces bombardements ont déjà été dénoncés pour leur impact sur la population et les infrastructures civiles ». Puis de terminer par le fait que « les actions violentes à l'encontre de personnes innocentes et d'objectifs civils sont interdites par les lois internationales ».

peo/jcm/wmr/jcm/wmr

source: https://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=880360:&opcion=pl-ver-noticia&catid=29

Tag(s) : #moyen orient

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