« Le scrutin du samedi 6 mai n’a pour seul enjeu que l’alternance à la tête de l’Etat français, sans aucune perspective de changement du système d’assimilation et de domination politique et
économique. Dans ces conditions, le Parti Communiste Guadeloupéen ne donne pas de consigne de vote ».
Ainsi s'exprime le bureau politique du PCG dans un communiqué adressé à notre rédaction ce week-end. « Le deuxième tour des élections va opposer deux candidats qui ne se différencient que par leur style et leurs nuances. L’un est le défenseur de la mondialisation capitaliste représentant de l’oligarchie financière, l’autre, celui du national-capitalisme. Tous les deux sont des défenseurs du système capitaliste et aucun d’eux ne représente l’alternative à ce modèle politique et économique qui écrase et fait payer le prix fort aux couches laborieuses et populaires en France, et en Guadeloupe. Aucun de ces deux candidats n’est porteur d’une proposition qui permette l’émergence d’un pouvoir politique guadeloupéen dans de nouveaux rapports avec la France et l’Union Européenne », écrit-il.
Le PCG félicite les 27 139 électeurs qui ont accordé leurs suffrages sur Jean-Luc Mélenchon, samedi 22 avril. « Les résultats issus de ce scrutin en Guadeloupe montrent que les idéaux d’une véritable transformation sociale existent et sont partagés par une grande partie de la population en recueillant au total près de 32 000 suffrages », argumente le bureau politique du PCG, qui considère qu’il est « de sa responsabilité de poursuivre le travail de conscientisation dans le but de rassembler et de mobiliser les Guadeloupéens, sur un projet global : politique, économique, social, culturel, de rupture avec le système actuel ».
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