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Réformes constitutionnelles : les griefs de la Cpfg contre la commission Djogbénou

Par Yao Hervé Kingbêwé 17 Mai 2016 à 17:00

La commission technique chargée des réformes politiques et institutionnelles installée le 6 mai dernier par le président de la République continue de susciter de vives réactions. La dernière en date est celle de la Convention patriotique des forces de gauche (Cpfg).

Par la voix de son président, Professeur Philippe Noudjènoumè, la convention, à la faveur d’un point de presse ce matin au siège du Parti communiste du Bénin, est montée au créneau. Ceci, pour non seulement passer au crible la commission présidée par le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Me Joseph Djogbénou et faire part de leurs propositions.

« Révision à minima »

Dans les propos liminaires qu’il a prononcés lors du point de presse qui porte sur le thème : « la situation nationale actuelle et les exigences du peuple pour une nouvelle constitution », le président de la Cpfg a fait savoir que la réforme constitutionnelle envisagée par le président Talon est, contrairement à la volonté populaire, une « révision à minima ».

« En effet, explique le professeur Noudjènoumè, tant dans sa composition, dans son objet que dans le délai dans lequel les travaux sont enfermés, la commission installée le 6 mai n’est qu’une commission gouvernementale, pour ne pas dire purement présidentielle ». Ce qui laisse voir, à en croire le conférencier, que cette « commission n’a pour d’autre mission que d’avaliser les propositions de réformes politiques et constitutionnelles inscrites dans le programme du candidat Patrice Talon et rien de plus ».

Parlant de la composition, le Professeur Noudjènoumè fait remarquer que la plupart des membres de la commission technique sont connus comme les faiseurs et/ou les tripatouilleurs depuis 1990 de la constitution actuellement en faillite. « Mais le plus important, souligne le président de la convention patriotique, c’est que les principaux acteurs de la vie sociale de notre pays sont écartés de la participation à la prise de décision capitale pour le devenir immédiat de notre société ».

source: http://www.lanouvelletribune.info/benin/politique/28849-griefs-cpfg-commission-reformes-constitutionnelles

Tag(s) : #afrique

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