Brasilia, 29 avr (PL) La manifestation pour le 1er Mai au Brésil centrera son attention dans la dénonce du coup juridique et parlementaire en cours et la perte des droits des travailleurs que ceci suppose, selon les dirigeants syndicaux.
«Derrière ce mouvement (la tentative de démettre la présidente Dilma Rousseff via un impeachment) le gens connaissent qu'il y a un portefeuille conservateur», a dit le secrétaire général de l'Usine unique des travailleurs (CUT), Sergio Nobre.
Le leader a souligné mercredi que ce n'est pas par hasard que le processus de destitution de la mandataire compte sur le soutien de la Fédération nationale d'Industrie (Fiesp) et la Confédération nationale de l'Industrie (CNI).
Nobre a averti qu'un impeachment sans crime de responsabilité et véhiculé par le titulaire de la Chambre de députés Eduardo Cunha est un coup car celui-ci manque de légitimité pour mener le processus.
Derrière l'impeachment se cache le portefeuille néolibéral qui fut renversé dans les urnes en 2014.
Entre-temps, le secrétaire des affaires étrangères de l'Intersindical, Ricardo Saraiva, a prévenu que le coup en cours n'est pas seulement porté contre Dilma Rousseff et le Parti des travailleurs (PT), mais contre toute la classe ouvrière.
«Ce 1er Mai aura comme sujet central «Brésil : Démocratie+Droits» et ralliera mouvements sociaux, étudiants, femmes, noirs, LGBT, juristes, intellectuels, artistes et tous ceux qui luttent contre le coup et la suppression des droits du travail.
Lors d'une réunion tenue mardi dernier, la Direction exécutive nationale de la CUT a approuvé un calendrier national qui envisage des mobilisations de masses entre le 9 et 11 mai dans le but de mettre la pression sur le Sénat fédéral à se positionner contre la poursuite du processus de jugement politique de Mme. Rousseff.
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