Par Guillermo Alvarado
La Palestine a une fois de plus reçu ces derniers jours l’appui majoritaire de la communauté internationale. En effet, 155 pays membres de l’ONU se sont prononcés pour la reconnaissance de l'État palestinien et contre l’escalade de la violence de l’armée israélienne.
Le président de l’Assemblée générale de l’ONU l’a très bien souligné: «Ce peuple a trop longtemps attendu et ses droits restent sans se concrétiser».
En effet, depuis de longues années le peuple palestinien est privé de son droit à la terre, à l’autodétermination, à un État indépendant et à la paix. Les Palestiniens sont constamment victimes des attaques des forces israéliennes d’occupation. Allant à l’encontre des résolutions adoptées par l’ONU, le régime de Tel-Aviv envahit la bande de Gaza et la Cisjordanie.
On pourrait citer les 51 jours de raids aériens israéliens et d’incursions terrestres qui ont pris pour cible, l’année dernière, la bande de Gaza. Ces attaques ont fait plus de 2 mille morts et 10 mille blessés, des dizaines de milliers de déplacés de guerre et ont détruit bon nombre de logements.
L’expansion des colonies israéliennes se poursuit en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est de même que la démolition de maisons palestiniennes et les déplacements forcés, des pratiques tout à fait illégales.
Il y a peu, Israël a jeté de l’huile sur le feu en annonçant la construction de 454 nouvelles colonies à Jérusalem-Est, ce qui rend plus tendu la situation dans la région et complique la reprise des conversations de paix.
L’ONU a adopté une position claire: «Les colonies juives sur les territoires de Gaza et de Cisjordanie, dont la population atteint presque un demi million de personnes, constituent une forme de colonialisme» et, cela va sans dire, elles violent la quatrième convention de Genève.
Dans son débat de la question palestinienne, l’Assemblée générale a adressé un message énergique à Tel-Aviv en ce qui concerne la fin du conflit, un élément d’instabilité permanente et de violence au Moyen-Orient et elle a mis au claire sa reconnaissance de l'État palestinien et son soutien à la lutte de ce peuple contre l’occupation israélienne.
Comme il fallait s’y attendre, la note discordante à ce débat est venue comme d’habitude des États-Unis. Ils ont voté contre la résolution, adoptée par une majorité écrasante à l’Assemblée générale de l’ONU, résolution qui défend la cohabitation pacifique de deux États, l’un palestinien, l’autre israélien, à l’intérieur des frontières existant avant l’occupation de 1967.
Bien évidemment, l’attitude des États-Unis ne surprend personne. Washington a toujours bloqué, au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, toute résolution contre le régime israélien, leur allié fidèle.
Malgré tout, le monde a pris la défense du peuple palestinien pour qu’il récupère les territoires qui lui reviennent et la paix qu’il mérite.
Edité par Tania Hernández
source:http://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/77146-un-appui-majoritaire-a-la-palestine